Ernst Troeltsch: aboutissement ou dépassement du néo-protestantisme ?
Détails
ID Serval
serval:BIB_3238
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
Ernst Troeltsch: aboutissement ou dépassement du néo-protestantisme ?
Périodique
Laval Théologique et Philosophique
ISSN
0023-9054/ 1703-8804
Statut éditorial
Publié
Date de publication
1996
Volume
52.3
Pages
719-733
Langue
français
Résumé
Troeltsch assume l'héritage du néo-protestantisme, donc le passage par les Lumières et
l'idéalisme allemand. Il hérite notamment du programme de Schleiermacher : une redéfinition
du statut de la théologie et une reformulation de ses énoncés doctrinaux. Mais il assume cet
héritage en corrigeant tant une ligne de conciliation spéculative (issue de Hegel) que le primat
accordé à la morale (Ritschl). Il est alors le témoin d'une crise qui, au tournant du siècle, tou-
che la modernité comme telle, confrontée à la pluralité du religieux et à un « malaise de la ci-
vilisation », et il s'engage dans « une métacritique de la critique moderne de la religion » de-
vant permettre une « théorie de la religion » élaborée sur la base d'une « méthode d'histoire
de la civilisation ».
Troeltsch assumes the heritage of Neo-protestantism, namely the passage through the
Enlightenment and German idealism. He notably inherits the program of Schleiermacher, that
is, a new definition of the status of theology and a reformulation of its doctrinal statements.
But Troeltsch assumes this heritage by correcting a way of speculative conciliation (stemming
from Hegel) as well as a primacy given to the moral (Ritschl). So Troeltsch is the witness of a
crisis that at the turn of the century touches modernity which had to confront the plurality of
religion and a "malaise of civilization ", and he becomes involved in a "metacriticism of the
modern critique of religion " that allows a "theory of religion " on the basis of a "method of
history of civilization".
l'idéalisme allemand. Il hérite notamment du programme de Schleiermacher : une redéfinition
du statut de la théologie et une reformulation de ses énoncés doctrinaux. Mais il assume cet
héritage en corrigeant tant une ligne de conciliation spéculative (issue de Hegel) que le primat
accordé à la morale (Ritschl). Il est alors le témoin d'une crise qui, au tournant du siècle, tou-
che la modernité comme telle, confrontée à la pluralité du religieux et à un « malaise de la ci-
vilisation », et il s'engage dans « une métacritique de la critique moderne de la religion » de-
vant permettre une « théorie de la religion » élaborée sur la base d'une « méthode d'histoire
de la civilisation ».
Troeltsch assumes the heritage of Neo-protestantism, namely the passage through the
Enlightenment and German idealism. He notably inherits the program of Schleiermacher, that
is, a new definition of the status of theology and a reformulation of its doctrinal statements.
But Troeltsch assumes this heritage by correcting a way of speculative conciliation (stemming
from Hegel) as well as a primacy given to the moral (Ritschl). So Troeltsch is the witness of a
crisis that at the turn of the century touches modernity which had to confront the plurality of
religion and a "malaise of civilization ", and he becomes involved in a "metacriticism of the
modern critique of religion " that allows a "theory of religion " on the basis of a "method of
history of civilization".
Mots-clé
Foi et raison, Néo-protestantisme, Troeltsch Ernst
OAI-PMH
Création de la notice
19/11/2007 10:02
Dernière modification de la notice
20/08/2019 13:17