Framing side effects leads to more symptoms reporting
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ID Serval
serval:BIB_322E269817E2
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Framing side effects leads to more symptoms reporting
Directeur⸱rice⸱s
DECOSTERD I.
Codirecteur⸱rice⸱s
BERNA RENELLA C.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2017
Langue
français
Nombre de pages
27
Résumé
La communication est à la base de la relation médecin-patient. Sa qualité et sa quantité, ainsi que
sa partie non verbale, sont essentielles : des informations bien communiquées à propos de l’effet
de médicaments peuvent faire anticiper un bénéfice, créant donc des attentes (d’analgésie par
exemple). De manière plus générale, des effets non pharmacologiques comme les rituels de soin
ou la qualité de la relation avec le médecin peuvent drastiquement augmenter l’efficacité
pharmaceutique d’un médicament chez le patient (1).
La communication verbale, avec par exemple des informations données par le corps soignant, peut
donc faire anticiper un bénéfice ou favoriser des craintes (2, 3).
La communication et les attentes s’influencent réciproquement et agissent conjointement de
manière étroite. En fait, elles constituent des piliers de l’effet placebo. L’effet placebo est au moins
aussi vieux que la langue de laquelle il provient. Placebo vient du verbe latin placere et signifie
littéralement « je plairai ».
Cette traduction littérale est une magnifique illustration historique d’une croyance de longue date
selon laquelle un placebo serait un moyen de plaire au patient, en le satisfaisant via une méthode
sans fondement scientifique. Aujourd’hui encore, on retrouve la croyance populaire que placebo
signifie « c’est du pipeau » (selon le site linternaute, au 20.10.17, « c’est du pipeau » signifie « mentir
pour plaire »). Pourtant, les avancées scientifiques de ces deux ou trois dernières décennies ont
aujourd’hui, une fois pour toutes, tordu le cou à ce mythe, révélant des mécanismes neuro-biocomportementaux
sous-jacents (4). Nous savons désormais que l’effet placebo repose, du côté
neuro-biologique, sur des neurotransmetteurs (opioïdes, dopaminergiques ou endocannabinoïdes)
et les voies descendantes inhibitrices de la douleur. Grâce aux récentes avancées de la neuroimagerie,
le rôle-clé de régions cérébrales spécifiques, telles que le cortex cingulaire antérieur, le
cortex préfrontal dorsolatéral, le thalamus, les amygdales et la substance grise périaqueducale, a été
mis en évidence (1, 5, 6). Du côté comportemental, l’effet placebo repose notamment sur la
communication et les attentes (2, 4).
sa partie non verbale, sont essentielles : des informations bien communiquées à propos de l’effet
de médicaments peuvent faire anticiper un bénéfice, créant donc des attentes (d’analgésie par
exemple). De manière plus générale, des effets non pharmacologiques comme les rituels de soin
ou la qualité de la relation avec le médecin peuvent drastiquement augmenter l’efficacité
pharmaceutique d’un médicament chez le patient (1).
La communication verbale, avec par exemple des informations données par le corps soignant, peut
donc faire anticiper un bénéfice ou favoriser des craintes (2, 3).
La communication et les attentes s’influencent réciproquement et agissent conjointement de
manière étroite. En fait, elles constituent des piliers de l’effet placebo. L’effet placebo est au moins
aussi vieux que la langue de laquelle il provient. Placebo vient du verbe latin placere et signifie
littéralement « je plairai ».
Cette traduction littérale est une magnifique illustration historique d’une croyance de longue date
selon laquelle un placebo serait un moyen de plaire au patient, en le satisfaisant via une méthode
sans fondement scientifique. Aujourd’hui encore, on retrouve la croyance populaire que placebo
signifie « c’est du pipeau » (selon le site linternaute, au 20.10.17, « c’est du pipeau » signifie « mentir
pour plaire »). Pourtant, les avancées scientifiques de ces deux ou trois dernières décennies ont
aujourd’hui, une fois pour toutes, tordu le cou à ce mythe, révélant des mécanismes neuro-biocomportementaux
sous-jacents (4). Nous savons désormais que l’effet placebo repose, du côté
neuro-biologique, sur des neurotransmetteurs (opioïdes, dopaminergiques ou endocannabinoïdes)
et les voies descendantes inhibitrices de la douleur. Grâce aux récentes avancées de la neuroimagerie,
le rôle-clé de régions cérébrales spécifiques, telles que le cortex cingulaire antérieur, le
cortex préfrontal dorsolatéral, le thalamus, les amygdales et la substance grise périaqueducale, a été
mis en évidence (1, 5, 6). Du côté comportemental, l’effet placebo repose notamment sur la
communication et les attentes (2, 4).
Mots-clé
positive framing, side effects, analgesia, communication, placebo effect
Création de la notice
06/09/2018 11:07
Dernière modification de la notice
08/09/2020 6:08