Le "je" ovidien et le traducteur: la traduction contemporaine des "Tristes" et des "Pontiques" en France

Détails

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ID Serval
serval:BIB_23980E125E8F
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Le "je" ovidien et le traducteur: la traduction contemporaine des "Tristes" et des "Pontiques" en France
Auteur⸱e⸱s
Pingoud J.
Directeur⸱rice⸱s
van Mal-Maeder  D.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté des lettres
Adresse
Faculté des lettresUniversité de LausanneUNIL - DorignyAnthropole - bureau 2049CH-1015 LausanneAnthropole - bureau 2049
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2012
Langue
français
Nombre de pages
322
Résumé
Cette thèse de doctorat traite de cinq traductions françaises des Tristes et des Pontiques d'Ovide parues depuis le second tiers du XXe siècle : celles d'Emile Ripert (1937), de Jacques André (1968-1977), de Dominique Poirel (1989), de Chantai Labre (1991) et de Marie Darrieussecq (2008).¦Les deux oeuvres latines, recueils de lettres élégiaques écrites à la première personne, semblent proposer une réflexion sur le statut du ego qui désigne leur protagoniste, poète romain exilé par Auguste. En effet, ce « je » peut se percevoir tantôt comme le reflet spontané de la personne du poète, dans la mesure où la visée d'Ovide est explicitement autobiographique, tantôt comme le produit d'une construction littéraire, inspiré d'oeuvres de fiction. Dans la critique des XXe et XXIe siècles, la question de savoir comment s'articule le rapport, dans les poèmes d'exil, entre l'oeuvre écrite et la réalité historique, entre le «je» textuel et le « je » de l'auteur, a donné Heu à des réponses très variées.¦Dans un premier temps, l'objectif de l'analyse est de montrer qu'un débat similaire se dessine dans les traductions de la même période, que chaque traducteur des Tristes et des Pontiques, à travers des choix lexicaux et stylistiques bien particuliers, par le biais de commentaires prenant place dans le paratexte de la traduction, fournit au lecteur une image différente du « je » ovidien.¦La seconde étape se concentre sur le processus d'appropriation qui sous-tend la traduction. Les caractéristiques du « je » ovidien, telles qu'elles transparaissent dans la traduction, sont mises en lien avec l'image d'auteur, la poétique ou l'approche interprétative qui ressortent de l'ensemble des productions du traducteur (traductions, oeuvres de commentaire, créations littéraires etc.).¦La troisième partie de l'analyse s'interroge sur la manière dont le traducteur envisage sa pratique et se représente lui-même, dans sa préface ou à travers sa poétique de la traduction, en tant que traducteur. En comparant l'image qu'il montre de lui-même avec celle que sa traduction renvoie de l'auteur du texte original, on observe des similitudes qui suggèrent la parenté de la traduction et de la création littéraire.
Création de la notice
03/07/2012 17:14
Dernière modification de la notice
27/10/2020 11:39
Données d'usage