La physiothérapie est un volet important dans le traitement du rhumatisme abarticulaire. Pour être réellement utile, sans être nuisible, sa prescription doit respecter une démarche analytique précise. Une meilleure compréhension anatomo-fonctionnelle du mouvement se révèle nécessaire pour s'éloigner des éternelles recettes liées à une approche purement structurelle de cette atteinte. Bien conduite, elle peut éviter le recours aux infiltrations cortisoniques répétées dont les effets néfastes sont bien connus. En dépit d'une efficacité certaine, la durée comme l'importance de ses bienfaits restent bien entendu tributaires de la correction de facteurs favorisants associés.