Famille dissociée et criminalité: Le cas suisse.

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Etat: Public
Version: Final published version
ID Serval
serval:BIB_23612
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Titre
Famille dissociée et criminalité: Le cas suisse.
Périodique
Kriminologisches Bulletin de Criminologie
Auteur⸱e⸱s
Aebi M. F.
Statut éditorial
Publié
Date de publication
1997
Peer-reviewed
Oui
Volume
23
Numéro
1
Pages
53-80
Langue
français
Résumé
Selon la plupart des théories criminologiques,la prévalence de la délinquance devrait être plus élevée chez les enfants de familles dissociées -c'est-à-dire celles où au moins l'un des parents biologiques ou adoptifs est absent - que chez les enfants de familles intactes. Cette hypothèse a été corroborée par une bonne partie des recherches empiriques menées sur le sujet. Cet article donne un aperçu de ces théories et de ces recherches avant d'analyser le cas suisse à partir des données du premier sondage suisse de délinquance juvénile auto-révélée. L'analyse de ces données montre une seule différence significative entre les enfants de familles dissociées et ceux de familles intac­ tes: pour la tranche d'âge de 14 à 17 ans, la prévalence de la consommation de drogues douces est supérieure chez les garçons appartenant à des fa­ milles dissociées. Pour expliquer cette différence, l'auteur suggère que -du fait que dans la dynamique familiale ils jouent un rôle de partenaires plutôt que de subordonnés - ces garçons sont plus mors que leurs pairs et qu'en conséquence ils arrivent avant eux à certains rites de passage comme la consommation de drogues douces. !.:auteur considère que s'il n'y a pas de plus grandes différences entre les enfants de ces deux types de familles, c'est parce qu'en général les familles dissoc iées arrivent à remplir leur tâche de socialisation aussi bien que les familles intactes. En outre, il signale qu'en Suisse le pourcentage de familles monoparentales était plus élevé dans les années vingt et trente que de nos jou rs, et ilsuggère que la confusion quant au nombre de familles monoparentales peut avoir son origine dans le fait que l'on ignore régulièrement que seule environ la moitié des divorces implique des enfants mineurs.
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Gemass den meisten kriminologischen Theoriensol/te Delinquenz bei Kindern aus unvollständigen Familien - hier definiert durch das Fehlen mindestens eines biologischen oder adoptiven Elternteils - häufiger vorkommen. lm vorliegenden Artikel wird zunächst der Forschungsstand zu diesem Thema kurz zusammengefasst. Sodann wird berichtet über eine Untersuchung anhand der Daten der schweizerischen Jugenddelinquenz-Untersuchung aus dem Jahre 1992 (Institut de police scientifique et de criminologie, Universitat Lausanne, nationale Zufallsstichprobe von 970 Jugendlichen zwischen 14 und 21). Bei dieser Studie zeigte sich ein Einfluss der Unvollstandigkeit der Herkunftsfamilie allein bei 14- bis 17-jährigen Jungen und im Zusammenhang mit dem Konsum weicher Drogen. Der Verfasser erklärt diesen - einzigen - Unterschied mit der Stellung von Jungen innerhalb unvollständiger Familien: früher auf sich se/ber gestellt, machen sie gewisse Erfahrungen früher ais mehr behütete Kinder, die dies später unachholen", weshalb der fragliche Unterschied spater verschwindet. Das Fehlen sfgnifikanter Unterschiede zwischen den beiden Familientypen hinsichtlich der Delinquenz Jugendlicher führt der Verfasser darauf zurück, dass heute in der Schweiz unvollstiindige Familien ihre Erziehungsfunktion nicht schlechter erfüllen ais vollstiindige. Er erinnert im übrigen daran, dass der Anteil von Kindern aus unvollstandigen Familien heute nicht höher liegt ais in den Zwanziger- und Dreissigerjahren dieses Jahrhunderts. Die hohe Scheidungsrate lasse off vergessen, dass minderjahrige Kinder heute nur in rund der Hälfte der Scheidungen betroffen seien.
Création de la notice
19/11/2007 10:48
Dernière modification de la notice
20/08/2019 14:01
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