Un protocole de nutrition suffit-il à garantir des pratiques "evidence based" (EBM) - réalité clinique et propositions : P5

Détails

ID Serval
serval:BIB_1B35D396C062
Type
Actes de conférence (partie): contribution originale à la littérature scientifique, publiée à l'occasion de conférences scientifiques, dans un ouvrage de compte-rendu (proceedings), ou dans l'édition spéciale d'un journal reconnu (conference proceedings).
Sous-type
Poster: résume de manière illustrée et sur une page unique les résultats d'un projet de recherche. Les résumés de poster doivent être entrés sous "Abstract" et non "Poster".
Collection
Publications
Institution
Titre
Un protocole de nutrition suffit-il à garantir des pratiques "evidence based" (EBM) - réalité clinique et propositions : P5
Titre de la conférence
Gemeinsame Jahrestagung, Schweizerische Gesellschaft für Intensivmedizin (SGI), Interessengemeinschaft für Intensivpflege (IGIP), Schweizerische Gesellschaft für Pulmonale Hypertonie (SGPH), Gesellschaft für klinische Ernährung der Schweiz (GESKES)
Auteur⸱e⸱s
Longchamp C., Chiolero R.L., Coti Bertrand P., Joseph C., Berger M.
Adresse
Lugano, Suisse, 4-6 septembre 2008
ISBN
1424-4985
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2008
Volume
8
Série
Swiss Medical Forum = Forum Médical Suisse
Pages
8S
Langue
français
Résumé
Le support nutritionnel en soins intensifs est désormais basé sur des études de niveau A et B. La participation du SMIA au «Nutrition Day 2008» avait mis en évidence des déviations par rapport aux recommandations. Cette étude a pour objectif de réaliser une analyse approfondie sur un mois. Méthodes: Analyse des patients sortis ayant séjourné plus de 3 jours en mars 2008 dans un service de 32 lits bénéficiant d'une diététicienne à 60% et du Protocole NUTSIA depuis 2006. Extraction de la database: variables démographiques, nutrition risk score (NRS), jours de démarrage et voie de nutrition, bilan calorique cumulé. Résultats: 69 patients âgés de 60 ± 17 ans ont séjourné 9 ± 10 jours. Le NRS est réalisé tardivement dans 29% des cas. A 48h, le support nutritionnel est défini chez 67% des patients avec 43% de nutrition artificielle, une prédominance de NE (73%) sur PN (27%). Seuls 3 patients ont un bilan cumulé < -10000 kcal. La couverture des séjours par la diététicienne est de 50%. Conclusion: Comparé à l'EBM, les pratiques nutritionnelles sont globalement satisfaisantes, mais l'évaluation systématique est insuffisante. L'introduction de la NE est tardive et sa progression trop lente comparé au protocole. Les remèdes proposés sont une administration de NE par défaut, une augmentation de la présence de la diététicienne et son «empowerment» sur la prescription.
Création de la notice
11/05/2009 14:14
Dernière modification de la notice
20/08/2019 13:51
Données d'usage