La mortalité de l'emphysème sévère est de 33% à trois ans. Seul l'arrêt du tabac change ce pronostic. La chirurgie de réduction de volume (LVRS) est une intervention paffiative, pratiquée souvent par thoracoscopie. La sensation de dyspnée est améliorée et la qualité de vie est souvent transformée pour ces patients invalides respiratoires. La LVRS libère environ 50% des patients d'oxygénothérapie et 56% de prednisone. La survie postopératoire à trois ans est de 70-80%. Une chirurgie bilatérale offre une plus grande amélioration initiale qu'un geste unilatéral, mais au prix d'une dégradation postopératoire plus rapide. Certains proposent donc une chirurgie unilatérale. La transplantation est une alternative palliative plus lourde qui est préférée chez les patients avec une déficience en -1 antitrypsine ou relativement jeunes avec un déficit sévère.