Una poetica della riscrittura. L'intertestualità in Pinocchio di Carlo Collodi

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ID Serval
serval:BIB_0CEC1572A743
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Una poetica della riscrittura. L'intertestualità in Pinocchio di Carlo Collodi
Auteur⸱e⸱s
Bonanni Veronica
Directeur⸱rice⸱s
Scaffai  Niccolo
Codirecteur⸱rice⸱s
Heidmann Ute
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté des lettres
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2019
Langue
italien
Résumé
Su Pinocchio si è scritto ormai di tutto: che è un libro laico, religioso, esoterico, massonico, alchemico. Ma davvero questo libro può supportare tutte queste interpretazioni? O forse non si tratta, almeno in alcuni casi, di forzature indebite del testo? Proprio da queste domande muove Bonanni nel passare in rassegna le più note letture del romanzo di Collodi, da quella di Manganelli a quella del cardinale Biffi, per individuarne e smontarne i principi metodologici e i presupposti ideologici. A queste letture che restano confinate all'interno del testo, o che partono da una teoria extraletteraria per decifrarne i simboli nascosti, l'autrice contrappone un metodo interpretativo che si fonda su un'attenta analisi della testualità e dell'intertestualità del romanzo, nel rispetto del contesto culturale e letterario dell'epoca, e che nel confronto tra i testi si avvale della metodologia della comparazione differenziale di Ute Heidmann. In questo modo, Pinocchio diventa anche un esempio per interrogarsi su quelli che Umberto eco chiama «i limitl dell'interpretazione».
Con un rinnovato approccio pedagogico, Bonanni si sofferma non tanto sui contenuti educativi di Pinocchio e di altri libri per l'infanzia di Collodi, ma sulle strategie narrative ed enunciative messe in atto dall'autore per stabilire un piano di comunicazione con i giovani lettori, per conquistarsi la loro simpatia e la loro fiducia - condizione necessaria per rendere possibile l'insegnamento - e sulla sua modernissima attenzione alla logica dell'infanzia. Queste strategie sono studiate nel primo capitolo a partire dai Racconti delle fate (1876), traduzione di fiabe di Perrault, d'Aulnoy e Leprince de Beaumont, nei quali per la prima volta Collodi si rivolge al pubblico dei ragazzi. Grazie alla scoperta dell'originale francese, l'antologia ottocentesca Contes de fées, la comparazione si estende alle due opere nel loro insieme di testo, peritesto e immagini, con particolare attenzione aile illustrazioni di Enrico Mazzanti.
Nei quattro capitoli successivi, in cui si ripercorre Pinocchio dalla nascita del burattino alla conclusione, passando per episodi incentrati sui personaggi della Fata e degli animali, si mostra come le fiabe francesi tradotte nei Racconti delle fate abbiano offerto una riserva di materiali (personaggi, dialoghi, trame, microintrecci) da rielaborare nel romanzo, assieme a testi della letteratura latina (Ovidio, Apuleio) e italiana (Basile, Imbriani) o dello stesso Collodi. All'analisi dell'intertestualità esterna e interna si aggiunge la comparazione iconotestuale, che rivela come l'autore abbia sviluppato narrativamente alcune immagini presenti nei Contes de fées o nei Contes de Perrault illustrati da Gustave Doré.
In tal modo, come si spiega nel capitolo conclusivo, si ricostruisce il metodo compositivo dell'autore, che fa ampiamente ricorso alla riscrittura a scopo ironico, comico, parodico, e si considéra l'intertestualità uno strumento privilegiato per proporre nuove letture di episodi del romanzo che hanno suscitato un ampio dibattito critico, come l'incontro tra Pinocchio e il Serpente o il tanto contestato finale nel quale il burattino si trasforma in ragazzino «perbene».
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Les interprétations de Pinocchio sont innombrables : on a considéré ce roman comme un livre laïque, religieux, ésotérique, maçonnique, alchimique. Il convient pourtant de se demander si le texte rend vraiment possible une telle profusion. C'est pour répondre à cette question que Veronica Bonanni passe en revue les lectures les plus connues du roman de Collodi, comme celles de Manganelli et du cardinal Biffi, pour en débusquer les principes méthodologiques et les présupposés idéologiques. À ces lectures qui se restreignent au texte et à lui seul, ou qui partent d'une théorie extralittéraire pour en déchiffrer les symboles cachés, l'auteure oppose une méthode d'interprétation qui se fonde sur une analyse détaillée de la textualité et de l'intertextualité du roman, étudié dans son contexte culturel et littéraire, et recourt à la méthodologie de la comparaison différentielle de Ute Heidmann pour mettre en relation les textes. De cette façon, Pinocchio devient aussi un exemple pour s'interroger sur ce que Umberto Eco a appelé « les limites de l'interprétation ».
Grâce à une nouvelle approche pédagogique, Veronica Bonanni ne limite pas son attention aux contenus éducatifs ; elle s'intéresse en outre aux stratégies narratives et énonciatives que Collodi utilise afin d'établir un plan de communication avec les jeunes lecteurs, de conquérir leur sympathie et d'obtenir leur confiance, condition nécessaire à l'enseignement. Elle se penche également sur l'attention très moderne que Collodi prête aux logiques de l'enfance.
Dans le premier chapitre, elle analyse ces stratégies à partir de I racconti delle fate (1876), traduction de récits de Perrault, d'Aulnoy e Leprince de Beaumont, dans lesquels Collodi s'adresse pour la première fois au public des jeunes lecteurs. La découverte de l'original, l'anthologie française Contes de fées publiée au XIXe siècle, permet une comparaison globale des deux ouvrages, au niveau du texte, du péritexte et des images, comparaison qui accorde une place particulière aux illustrations de Enrico Mazzanti.
Dans les quatre chapitres suivants, on examine Pinocchio de la naissance du pantin à la conclusion, en passant par certains épisodes mettant en scène les personnages de la Fée et des animaux, afin de montrer que les Contes de fées ont constitué un grand réservoir de matériaux (personnages, dialogues, intrigues, micro-intrigues) à réélaborer dans le roman. Il en va de même pour certains textes de la littérature latine (Ovide, Apulée) et italienne (Basile, Imbriani) ou de Collodi. À l'analyse de l'intertextualité externe et interne s'ajoute la comparaison iconotextueile, qui révèle comment l'auteur a donné un développement narratif à certaines images présentes dans les Contes de fées ou dans Les Contes de Perrault illustrés par Gustave Doré.
Ainsi, comme on l'explique dans le dernier chapitre, on reconstruit la méthode de composition de l'auteur, qui réécrit souvent d'autres textes dans un but ironique, comique, parodique, et on considère l'intertextualité comme un instrument privilégié pour proposer de nouvelles lectures de certains épisodes du roman qui ont suscité un ample débat critique, notamment la rencontre entre Pinocchio et le Serpent ou ce finale controversé dans lequel le pantin se transforme en petit garçon « comme il faut ».
Mots-clé
Pinocchio, Carlo Collodi, Enrico Mazzanti, contes de fées, intertextualité, illustration
Création de la notice
15/11/2019 12:07
Dernière modification de la notice
13/03/2024 7:06
Données d'usage