Culture de paix et culture de guerre : Pierre de Coubertin et le Comité international olympique de 1910 à 1920

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serval:BIB_090B3AE7C85F
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Titre
Culture de paix et culture de guerre : Pierre de Coubertin et le Comité international olympique de 1910 à 1920
Périodique
Guerres mondiales et conflits contemporains
Auteur⸱e⸱s
Clastres P.
ISSN
0984-2292
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2013
Peer-reviewed
Oui
Numéro
251
Pages
95-114
Langue
français
Notes
URL: www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2013-3-page-95.htm. Liste AERES Histoire
Résumé
S'il a eu pour projet de reviriliser les jeunes Français, Pierre de Coubertin n'a pas pensé le sport comme un instrument du bellicisme. Bien au contraire, les compétitions sportives doivent aider selon lui à pacifier les relations internationales. Cela ne l'empêche pas de faire preuve d'activisme dès la déclaration de guerre. S'il loue le patriotisme en acte du peuple français, il dénonce le sectarisme de la participation du « camp clérical » à l'union sacrée. Les articles qu'il publie dans la presse sur l'éducation physique et la guerre, l'écriture d'un décalogue patriotique à l'adresse de la jeunesse française doivent contribuer à la victoire finale. C'est la victoire des sports qu'il célèbre en 1918. Des sports qui, à condition d'être diffusés dans les classes populaires, doivent servir de barrière à l'expansion du communisme. Si les premiers jeux Olympiques d'après-guerre (Anvers, 1920) doivent être pour lui ceux de la paix, il n'accepte pas moins l'exclusion provisoire des puissances centrales en prenant bien soin de distinguer le pouvoir impérial de Guillaume II de l'Allemagne et de ses alliés.
If Pierre de Coubertin's ambition was initially to make French youth more manly, he did not consider sport as a warmongering instrument. Quite the reverse, sport competitions were to serve the cause of peace. This did not prevent Coubertin from becoming a patriotic activist as soon as the war began. If he praised the patriotism of the French people, he denounced what he considered the "sectarianism" of the clergy in their participation in the "Union sacrée". His articles on physical education and war, and his patriotic Decalogue to French youth, were his contribution to final victory. In 1918, it is the triumph of sport that he celebrated. In his opinion, the diffusion of sport among the working class could serve as a barrier against communist expansionism. If the first postwar Olympic Games (Antwerp, 1920) were for Coubertin games dedicated to peace, he nevertheless agreed to the provision that temporarily excluded the Central Powers, while making a careful distinction between the imperial power of William II and Germany and its allies.
Création de la notice
22/12/2015 17:24
Dernière modification de la notice
30/03/2020 15:46
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