Impact d’une histoire familiale de troubles psychiques sur les caractéristiques et l’évolution des patients présentant un premier épisode de psychose
Détails
Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
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ID Serval
serval:BIB_0384B69CA28F
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Impact d’une histoire familiale de troubles psychiques sur les caractéristiques et l’évolution des patients présentant un premier épisode de psychose
Directeur⸱rice⸱s
CONUS P.
Codirecteur⸱rice⸱s
GOLAY P.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2022
Langue
français
Nombre de pages
41
Résumé
Introduction :
Ainsi, bien que non modifiable, l’histoire familiale de troubles psychiques est un facteur facilement identifiable. La mise en évidence de caractéristiques spécifiques et d’une évolution moins favorable en lien avec cet aspect permettrait donc l’identification de besoins spécifiques chez ce type de patients. Toutefois, la littérature est divergente quant à ces caractéristiques spécifiques et à l’évolution de ces patients. L’objectif de ce travail est donc de comparer les caractéristiques prémorbides et tout au long du traitement entre les patients ayant une histoire familiale et ceux qui n’en ayant pas, afin de pallier aux divergences dans la littérature, ainsi que d’identifier des besoins spécifiques en termes de prise en charge chez ces patients. Dans la même visée, l’impact du degré de parenté et du nombre de parents atteints sur ces
caractéristiques a également été étudié dans le cadre de ce travail.
Méthode : Cette recherche est une étude rétrospective basée sur 408 patients âgés de 18 à 35 ans inscrit dans le programme TIPP et ayant terminés leur suivi. Dans le cadre de ce programme, ils ont été évalués aussi bien sur le plan symptomatique que fonctionnel à l’entrée et après 2, 6, 18, 24, 30 et 36 mois de traitement. Ces données ont été utilisées et analysées pour comparer les patients ayant au moins un parent de premier degré atteint d’un trouble psychique et ceux n’en ayant pas, puis les patients ayant au moins un parent de deuxième degré atteint d’un trouble psychique et ceux n’en ayant pas. Finalement, l’influence du nombre de parents sur les diverses caractéristiques a également été étudiée. Les caractéristiques prémorbides ont été évaluée à l’aide de diverses données sociodémographiques et de données sur les antécédents et l’exposition à des traumatismes. Le fonctionnement et les symptômes lors du suivi ont quant à eux été mesurés à travers diverses échelles (telles que l’EGF, le CGI, la PANSS, le MADRS). Finalement, l’outcome a été examiné à travers la rémission, ainsi que le rétablissement du mode de vie et de l’occupation.
Résultats : Nos résultats montrent que les patients ayant une histoire familiale ont des caractéristiques spécifiques dans le cadre de leur premier épisode de psychose sans différence d’âge de début de psychose ou de DUP, mais avec plus d’exposition à des traumatismes (p = 0.01) et d’antécédents psychiatriques (p = 0.034). Ces patients ont également un moins bon fonctionnement tout au long du suivi et plus de symptômes dépressifs. De plus, ils ont une moins bonne récupération de l’occupation (p = 0.035) et du mode de vie (p = 0.036). Ces différents éléments sont pour la plupart associés au nombre de parents atteints.
Conclusion : Malgré certaines divergences avec la littérature, les résultats de cette étude confirment globalement l’existence d’un profile prémorbide et d’une évolution différente chez les patients ayant une histoire familiale de troubles psychiques dans le cadre de leur premier épisode de psychose. Ces diverses caractéristiques spécifiques à ce groupe de patients, suggèrent également l’importance d’un traitement et d’une prise en charge adaptée, ainsi que d’études sur des outils de prévention et de détection précoce.
Ainsi, bien que non modifiable, l’histoire familiale de troubles psychiques est un facteur facilement identifiable. La mise en évidence de caractéristiques spécifiques et d’une évolution moins favorable en lien avec cet aspect permettrait donc l’identification de besoins spécifiques chez ce type de patients. Toutefois, la littérature est divergente quant à ces caractéristiques spécifiques et à l’évolution de ces patients. L’objectif de ce travail est donc de comparer les caractéristiques prémorbides et tout au long du traitement entre les patients ayant une histoire familiale et ceux qui n’en ayant pas, afin de pallier aux divergences dans la littérature, ainsi que d’identifier des besoins spécifiques en termes de prise en charge chez ces patients. Dans la même visée, l’impact du degré de parenté et du nombre de parents atteints sur ces
caractéristiques a également été étudié dans le cadre de ce travail.
Méthode : Cette recherche est une étude rétrospective basée sur 408 patients âgés de 18 à 35 ans inscrit dans le programme TIPP et ayant terminés leur suivi. Dans le cadre de ce programme, ils ont été évalués aussi bien sur le plan symptomatique que fonctionnel à l’entrée et après 2, 6, 18, 24, 30 et 36 mois de traitement. Ces données ont été utilisées et analysées pour comparer les patients ayant au moins un parent de premier degré atteint d’un trouble psychique et ceux n’en ayant pas, puis les patients ayant au moins un parent de deuxième degré atteint d’un trouble psychique et ceux n’en ayant pas. Finalement, l’influence du nombre de parents sur les diverses caractéristiques a également été étudiée. Les caractéristiques prémorbides ont été évaluée à l’aide de diverses données sociodémographiques et de données sur les antécédents et l’exposition à des traumatismes. Le fonctionnement et les symptômes lors du suivi ont quant à eux été mesurés à travers diverses échelles (telles que l’EGF, le CGI, la PANSS, le MADRS). Finalement, l’outcome a été examiné à travers la rémission, ainsi que le rétablissement du mode de vie et de l’occupation.
Résultats : Nos résultats montrent que les patients ayant une histoire familiale ont des caractéristiques spécifiques dans le cadre de leur premier épisode de psychose sans différence d’âge de début de psychose ou de DUP, mais avec plus d’exposition à des traumatismes (p = 0.01) et d’antécédents psychiatriques (p = 0.034). Ces patients ont également un moins bon fonctionnement tout au long du suivi et plus de symptômes dépressifs. De plus, ils ont une moins bonne récupération de l’occupation (p = 0.035) et du mode de vie (p = 0.036). Ces différents éléments sont pour la plupart associés au nombre de parents atteints.
Conclusion : Malgré certaines divergences avec la littérature, les résultats de cette étude confirment globalement l’existence d’un profile prémorbide et d’une évolution différente chez les patients ayant une histoire familiale de troubles psychiques dans le cadre de leur premier épisode de psychose. Ces diverses caractéristiques spécifiques à ce groupe de patients, suggèrent également l’importance d’un traitement et d’une prise en charge adaptée, ainsi que d’études sur des outils de prévention et de détection précoce.
Mots-clé
Psychose, histoire familiale, caractéristiques prémorbides, traitement, rémission
Création de la notice
11/09/2023 13:31
Dernière modification de la notice
24/07/2024 5:59