Endoscopic and surgical treatment of vesico-ureteral reflux in children : comparative long-term follow-up
Détails
Télécharger: Serval_document_retire.pdf (83.18 [Ko])
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_00B544C37D46
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Endoscopic and surgical treatment of vesico-ureteral reflux in children : comparative long-term follow-up
Directeur⸱rice⸱s
Frey P.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2004
Langue
anglais
Résumé
Introduction
Cette étude rétrospective a pour but de comparer les résultats à long terme obtenus lors du traitement du reflux vésico-urétéral chez l’enfant, soit après un traitement endoscopique par injection de collagène sous-méatale (SCIN), soit après une chirurgie classique d’une réimplantation urétérale par voie ouverte. Les paramètres analysés spécifiquement sont la récurrence du reflux, les infections urinaires et la fonction rénale.
Matériel et méthodes
Nous avons suivi un groupe de 130 patients comprenant 67 filles et 63 garçons, âgés en moyenne de 30 mois lors du traitement, et répartis dans 2 groupes selon le type d’intervention. 92 uretères ont été traités par voie endoscopique par injection de collagène, alors que 123 l’ont été par une réimplantation selon Cohen. La durée du suivi s’étend de 1 à 8,7 ans, avec une moyenne de 4,2 ans.
Résultats
Nous avons constaté une absence de reflux 6 mois après l’injection de SCIN dans 64 % des cas. Ce chiffre s’élève à 71 % lorsqu’une seconde injection est pratiquée. Dans plus de 20% des cas le reflux résiduel est de bas grade et ne nécessite plus de traitement. Chez 27% des patients au moins un épisode d’infection urinaire est observé. En comparaison, après un traitement chirurgicale classique consistant en une réimplantation urétérale selon Cohen, 96% des uretères opérés ne montrent plus de reflux à 6 mois. Dans 1,5% des cas, le reflux est de bas grade ne nécessitant pas d’autre traitement et dans 2,5% une seconde intervention est nécessaire. Chez 23% des patients, au moins un épisode d’infection urinaire a été observé. Du point de vue de la fonction urinaire, l’étude s’est limitée uniquement à une analyse des enfants souffrant de reflux vésico-urétéral bilatérals de grade III ce qui a permis d’analyser deux groupes de grade identique avec un profil de développement rénal comparable. Lors de l’utilisation de SCIN, la fonction rénale est normale dans 77% des cas en pré- opératoire et montre en post-opératoire une amélioration, devenant normale dans 90%, alors que lors du choix de la réimplantation selon Cohen, la fonction rénale est normale dans 47% en pré-opératoire et dans 76% en post-opératoire.
Conclusion
En conclusion , la chirurgie par réimplantation urétérale reste la technique de référence lors de reflux vésico-urétéral de haut grade. Par contre l’emploi de collagène injecté lors d’endoscopie est un traitement avec un taux de réussite tout à fait acceptable. De plus, cette méthode présente des coûts réduits et est moins agressive pour le patient, tout en permettant des injections supplémentaires par la suite, et ne compromettant pas une intervention chirurgicale ultérieure. Les infections urinaires après SCIN sont de façon prépondérante des bactériuries multiples, alors que des pyélonéphrites sont plus fréquents après une réimplantation. Pour les patients avec un reflux de stade III, les 2 techniques permettent une amélioration de la fonction rénale.
Cette étude rétrospective a pour but de comparer les résultats à long terme obtenus lors du traitement du reflux vésico-urétéral chez l’enfant, soit après un traitement endoscopique par injection de collagène sous-méatale (SCIN), soit après une chirurgie classique d’une réimplantation urétérale par voie ouverte. Les paramètres analysés spécifiquement sont la récurrence du reflux, les infections urinaires et la fonction rénale.
Matériel et méthodes
Nous avons suivi un groupe de 130 patients comprenant 67 filles et 63 garçons, âgés en moyenne de 30 mois lors du traitement, et répartis dans 2 groupes selon le type d’intervention. 92 uretères ont été traités par voie endoscopique par injection de collagène, alors que 123 l’ont été par une réimplantation selon Cohen. La durée du suivi s’étend de 1 à 8,7 ans, avec une moyenne de 4,2 ans.
Résultats
Nous avons constaté une absence de reflux 6 mois après l’injection de SCIN dans 64 % des cas. Ce chiffre s’élève à 71 % lorsqu’une seconde injection est pratiquée. Dans plus de 20% des cas le reflux résiduel est de bas grade et ne nécessite plus de traitement. Chez 27% des patients au moins un épisode d’infection urinaire est observé. En comparaison, après un traitement chirurgicale classique consistant en une réimplantation urétérale selon Cohen, 96% des uretères opérés ne montrent plus de reflux à 6 mois. Dans 1,5% des cas, le reflux est de bas grade ne nécessitant pas d’autre traitement et dans 2,5% une seconde intervention est nécessaire. Chez 23% des patients, au moins un épisode d’infection urinaire a été observé. Du point de vue de la fonction urinaire, l’étude s’est limitée uniquement à une analyse des enfants souffrant de reflux vésico-urétéral bilatérals de grade III ce qui a permis d’analyser deux groupes de grade identique avec un profil de développement rénal comparable. Lors de l’utilisation de SCIN, la fonction rénale est normale dans 77% des cas en pré- opératoire et montre en post-opératoire une amélioration, devenant normale dans 90%, alors que lors du choix de la réimplantation selon Cohen, la fonction rénale est normale dans 47% en pré-opératoire et dans 76% en post-opératoire.
Conclusion
En conclusion , la chirurgie par réimplantation urétérale reste la technique de référence lors de reflux vésico-urétéral de haut grade. Par contre l’emploi de collagène injecté lors d’endoscopie est un traitement avec un taux de réussite tout à fait acceptable. De plus, cette méthode présente des coûts réduits et est moins agressive pour le patient, tout en permettant des injections supplémentaires par la suite, et ne compromettant pas une intervention chirurgicale ultérieure. Les infections urinaires après SCIN sont de façon prépondérante des bactériuries multiples, alors que des pyélonéphrites sont plus fréquents après une réimplantation. Pour les patients avec un reflux de stade III, les 2 techniques permettent une amélioration de la fonction rénale.
Création de la notice
22/06/2021 10:50
Dernière modification de la notice
23/06/2021 6:08