Conditions et environnement de travail des professionnels en prison: comparaison entre soignants et surveillants

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Serval ID
serval:BIB_EF820F81DA40
Type
Article: article from journal or magazin.
Collection
Publications
Institution
Title
Conditions et environnement de travail des professionnels en prison: comparaison entre soignants et surveillants
Journal
Archives des Maladies Professionnelles et de Médecine du Travail
Author(s)
Devaud Corinne, Wasem Laurence, Peer Laurence, Waeny Jessica
ISSN
1250-3274
Publication state
Published
Issued date
2005
Peer-reviewed
Oui
Volume
66
Number
2
Pages
131-139
Language
french
Notes
SAPHIRID:49703
Abstract
Objectif Le présent travail a consisté à identifier et comparer, au moyen d'un questionnaire auto-administré, les conditions ergonomiques, les nuisances environnementales et les facteurs de stress rencontrés par le personnel soignant (n = 35) et le personnel pénitentiaire (n = 240) travaillant dans les mêmes prisons. Quatre ans ont séparé la remise du questionnaire auprès des surveillants et des soignants, ce qui limite la portée des résultats. Malgré cela, la comparaison des données fournies montre des tendances intéressantes. Résultats Sur un plan ergonomique, les soignants rencontrent une plus faible pénibilité que les surveillants. Sur un plan environnemental, les soignants sont gênés par un nombre moins important de nuisances que les surveillants, ces derniers étant exposés à des conditions très diverses de travail (divisions de haute sécurité, ateliers de production, domaines agricoles). Par contre, concernant les facteurs de stress, les soignants éprouvent des tensions dans des proportions presque identiques aux surveillants, suite aux interventions d'urgences, à la surcharge de travail, aux relations avec les détenus et à la mauvaise ambiance au travail. En outre, les soignants et surveillants paraissent souffrir différemment d'éléments d'organisation tels que le sentiment de travailler sous pression, le manque d'écoute et le manque de considération. Enfin les soignants signalent un risque de violence plus élevé ainsi qu'un manque de reconnaissance plus important que les surveillants. Conclusion Les surveillants doivent continuer à faire l'objet d'un suivi attentif des services de santé au travail. En ce qui concerne les soignants, l'accent doit être mis sur l'amélioration de leur organisation interne de travail en approfondissant, entre autres, la question du manque de reconnaissance, le sentiment de travail sous pression, ainsi qu'en poursuivant les efforts sur la formation à la lutte contre la violence. [Auteurs]
Create date
12/05/2009 11:50
Last modification date
20/08/2019 16:17
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