Open reduction and internal fixation versus stem revision in Vancouver B2 periprosthetic hip fractures: a monocentric, 10-year retrospective study
Details
Under indefinite embargo.
UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
Serval ID
serval:BIB_DBB6CED147E5
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Open reduction and internal fixation versus stem revision in Vancouver B2 periprosthetic hip fractures: a monocentric, 10-year retrospective study
Director(s)
STEINMETZ S.
Codirector(s)
MOERENHOUT K.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2022
Language
french english
Number of pages
41
Abstract
Total hip arthroplasty is one of the most successful orthopedic operations performed, with more than 500,000 procedures carried out annually in the United States and is projected to increase further in the next years. Complications associated with hip prostheses are several, the most frequent being infections, followed by periprosthetic fractures, aseptic loosening of the stem, and finally prosthetic dislocation. Associated with the increase of prostheses, related complications, notably periprosthetic fractures, are also expected to grow.
Periprosthetic fractures are categorized using the Vancouver classification, which are radiologically sorted depending on the fracture localization, the stability of the prosthetic stem, and the quality of the bone stock. The fracture is categorized preoperatively through the radiological findings; however, it might change during the surgery, as the prosthesis is exposed. Vancouver B periprosthetic fractures are situated around the prosthesis stem. They are sub-classified in B1 type, which have a properly fixed stem, are treated by open reduction and internal fixation. The type B2 fractures have an unstable prosthesis stem surrounded by sufficient bone stock, and a treatment by stem revision is recommended. However, recent studies have shown similar clinical and functional results when Vancouver type B2 periprosthetic fractures are treated by open reduction and internal fixation. Type B3 fractures correspond to an unstable stem with inadequate bone stock, which are treated by stem revision.
This context led us to operate patients using both methods and we now aim to analyze the results of open reduction and internal fixation compared to revision hip arthroplasty in Vancouver type B2 periprosthetic hip fractures. The aim of this analysis is to demonstrate the place of open reduction and internal fixation in this type of fractures. To address this, we have compared the results of both treatments on the postoperative prosthesis longevity, postoperative complications, the return to preoperative mobility and survival rate of the patients using a long-term follow-up.
We have determined that prosthesis longevity, and postoperative complication rate are comparable between procedures. Revision arthroplasty has yielded better survival rates and return to preoperative mobility rates.
However, the significant age difference between groups is a bias in our analysis and a prospective randomized controlled study would allow to better demonstrate the treatments effects.
L’arthroplastie totale de hanche est une des opérations orthopédiques les plus effectuées à ce jour, avec plus de 500 000 procédures par année aux États-Unis, et des projections d’augmentation dans les prochaines années. Les complications liées aux prothèses de hanches sont multiples, les plus fréquentes étant les infections, les fractures périprothétiques, les descellements aseptiques de tige, et les luxations. Associé à l’accroissement du nombre de prothèses, le nombre de complications liées, notamment les fractures périprothétiques, devrait également croître.
Les fractures périprothétiques de hanche sont répertoriées en utilisant la classification de Vancouver, qui caractérise de manière radiologique les fractures selon la localisation, la stabilité et la qualité osseuse. Les fractures catégorisées en Vancouver type B sont situées autour de la tige de la prothèse. Elles sont sous-classifiées en fractures type B1, avec une tige correctement fixée dans le fémur, qui sont généralement traitées par réduction ouverte et fixation interne. Les fractures catégorisées comme type B2 ont une tige instable entourée d’un stock osseux suffisant pour lequel une approche par changement de tige fémorale est recommandée. Cependant, des études récentes ont montré des résultats cliniques et fonctionnels similaires lorsque des fractures Vancouver type B2 ont été traitées par réduction ouverte et fixation interne. Les fractures de type B3 correspondent à une tige descellée associée à une perte osseuse, pour lesquelles un traitement par changement de tige fémorale est préconisé.
Ce contexte nous a poussés à opérer nos patients présentant une fracture Vancouver B2 avec les deux méthodes et nous souhaitons maintenant analyser nos résultats du traitement par réduction ouverte et fixation interne par rapport au changement de prothèse dans notre cohorte rétrospective. Cette analyse a pour but de démontrer la place du traitement par réduction ouverte et fixation interne dans ce type de fractures. Pour répondre à cela, nous avons comparé les résultats de ces deux traitements avec un suivi à long terme, sur la longévité postopératoire des prothèses, les complications postopératoires, le retour à la mobilité ainsi que le taux de survie.
Nous avons pu démontrer que la longévité des prothèses, ainsi que le taux de complications postopératoire est comparable entre les deux procédures. Concernant la survie et la capacité à un retour à une mobilité préopératoire, les résultats cliniques et fonctionnels sont meilleurs chez les patients traités par changement de tige prothétique.
Cependant, la différence significative d’âge entre les groupes traités est un biais dans notre analyse et une étude prospective randomisée contrôlée permettrait de mieux montrer l’effet de l’approche.
Periprosthetic fractures are categorized using the Vancouver classification, which are radiologically sorted depending on the fracture localization, the stability of the prosthetic stem, and the quality of the bone stock. The fracture is categorized preoperatively through the radiological findings; however, it might change during the surgery, as the prosthesis is exposed. Vancouver B periprosthetic fractures are situated around the prosthesis stem. They are sub-classified in B1 type, which have a properly fixed stem, are treated by open reduction and internal fixation. The type B2 fractures have an unstable prosthesis stem surrounded by sufficient bone stock, and a treatment by stem revision is recommended. However, recent studies have shown similar clinical and functional results when Vancouver type B2 periprosthetic fractures are treated by open reduction and internal fixation. Type B3 fractures correspond to an unstable stem with inadequate bone stock, which are treated by stem revision.
This context led us to operate patients using both methods and we now aim to analyze the results of open reduction and internal fixation compared to revision hip arthroplasty in Vancouver type B2 periprosthetic hip fractures. The aim of this analysis is to demonstrate the place of open reduction and internal fixation in this type of fractures. To address this, we have compared the results of both treatments on the postoperative prosthesis longevity, postoperative complications, the return to preoperative mobility and survival rate of the patients using a long-term follow-up.
We have determined that prosthesis longevity, and postoperative complication rate are comparable between procedures. Revision arthroplasty has yielded better survival rates and return to preoperative mobility rates.
However, the significant age difference between groups is a bias in our analysis and a prospective randomized controlled study would allow to better demonstrate the treatments effects.
L’arthroplastie totale de hanche est une des opérations orthopédiques les plus effectuées à ce jour, avec plus de 500 000 procédures par année aux États-Unis, et des projections d’augmentation dans les prochaines années. Les complications liées aux prothèses de hanches sont multiples, les plus fréquentes étant les infections, les fractures périprothétiques, les descellements aseptiques de tige, et les luxations. Associé à l’accroissement du nombre de prothèses, le nombre de complications liées, notamment les fractures périprothétiques, devrait également croître.
Les fractures périprothétiques de hanche sont répertoriées en utilisant la classification de Vancouver, qui caractérise de manière radiologique les fractures selon la localisation, la stabilité et la qualité osseuse. Les fractures catégorisées en Vancouver type B sont situées autour de la tige de la prothèse. Elles sont sous-classifiées en fractures type B1, avec une tige correctement fixée dans le fémur, qui sont généralement traitées par réduction ouverte et fixation interne. Les fractures catégorisées comme type B2 ont une tige instable entourée d’un stock osseux suffisant pour lequel une approche par changement de tige fémorale est recommandée. Cependant, des études récentes ont montré des résultats cliniques et fonctionnels similaires lorsque des fractures Vancouver type B2 ont été traitées par réduction ouverte et fixation interne. Les fractures de type B3 correspondent à une tige descellée associée à une perte osseuse, pour lesquelles un traitement par changement de tige fémorale est préconisé.
Ce contexte nous a poussés à opérer nos patients présentant une fracture Vancouver B2 avec les deux méthodes et nous souhaitons maintenant analyser nos résultats du traitement par réduction ouverte et fixation interne par rapport au changement de prothèse dans notre cohorte rétrospective. Cette analyse a pour but de démontrer la place du traitement par réduction ouverte et fixation interne dans ce type de fractures. Pour répondre à cela, nous avons comparé les résultats de ces deux traitements avec un suivi à long terme, sur la longévité postopératoire des prothèses, les complications postopératoires, le retour à la mobilité ainsi que le taux de survie.
Nous avons pu démontrer que la longévité des prothèses, ainsi que le taux de complications postopératoire est comparable entre les deux procédures. Concernant la survie et la capacité à un retour à une mobilité préopératoire, les résultats cliniques et fonctionnels sont meilleurs chez les patients traités par changement de tige prothétique.
Cependant, la différence significative d’âge entre les groupes traités est un biais dans notre analyse et une étude prospective randomisée contrôlée permettrait de mieux montrer l’effet de l’approche.
Create date
12/09/2023 9:56
Last modification date
24/07/2024 5:59