Étude COVID CAB : Gestion de la crise liée à l’épidémie de COVID-19 en médecine de premier recours dans le canton de Vaud
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Type
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Collection
Publications
Institution
Title
Étude COVID CAB : Gestion de la crise liée à l’épidémie de COVID-19 en médecine de premier recours dans le canton de Vaud
Institution details
Centre universitaire de médecine générale et santé publique (Unisanté)
ISSN
1660-7104
Issued date
30/11/2021
Number
324
Genre
[Raisons de santé ; 324]
Language
french
Number of pages
44
Abstract
Depuis le début de l’année 2020, la Suisse, comme la totalité de la planète, vit une crise sanitaire sans précédent. Les premiers cas de CoVID-19 dus au coronavirus SARS-CoV-2 sont apparus en Suisse à la fin du mois de février. Depuis, le pays fait face à une succession de vagues épidémiques. Cette situation extraordinaire nécessite une mobilisation de l’ensemble des acteur·trice·s du système sanitaire. Les médecins de famille et pédiatres, en tant que médecins de premiers recours (MPR), représentent un potentiel majeur dans la réponse à cette crise.
Au début de la première vague, l’ordonnance fédérale 2 du 13 mars 2020 sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus SARS-CoV-2 permettait le maintien des activités ambulatoires des cabinets médicaux, et la contribution des cabinets à la prise en charge de patient·e·s suspect·e·s de CoVID-19, pour autant que ceux-ci disposaient d’un plan de protection. Cependant, devant l’augmentation rapide des cas, la modification de l’Ordonnance en date du 16 mars invitait « les cabinets médicaux et dentaires [à] renoncer à tous les traitements et interventions médicaux non urgents » et ce, jusqu’au 27 avril. A cette date, dans la perspective du déconfinement progressif de la population et de la reprise des activités, les cabinets médicaux étaient invités à reprendre une activité normale.
Par ailleurs, au niveau cantonal, l’arrêté du 1er avril 2020 sur l’organisation du système de soins pendant la phase de lutte contre le coronavirus SARS-CoV-2 précisait que les professionnel∙le∙s de santé devaient « assurer le suivi usuel de leurs patient·e·s [y compris atteint·e·s de la CoVID-19], afin d’éviter de surcharger le système de santé, en particulier les urgences des hôpitaux ». Les médecins de premiers recours étaient donc invité·e·s, à ce moment-là, à prendre une part active dans la gestion de cette crise.
En parallèle, un dispositif de renfort communautaire, sous la responsabilité des mandataires régionaux de la réponse à l’urgence, comportait notamment des centres ambulatoires renforcés (CAR). Il s’agissait de cabinets médicaux, permanences ou policliniques existants qui ont pu bénéficier de renforts en termes logistique, matériel et humain pour assurer le diagnostic, l’orientation et la prise en charge de patient·e·s atteint·e·s ou non du CoVID. Ainsi, 13 CAR ont été mis en place par la mobilisation des médecins installé·e·s, dès le début de l’état de nécessité, dans les quatre régions sanitaires du canton.
La figure 1 ci-dessous résume l’évolution de la pandémie en Suisse et les principales mesures pouvant impacter le fonctionnement de la médecine de premier recours.
En l’absence de données systématiques disponibles sur les activités ambulatoires, l’implication des cabinets de médecine de famille (MF) et de pédiatrie du canton dans la réponse à cette crise demeure à ce jour non documentée. En premier lieu, le nombre de cabinets n’ayant pas pris en charge de patient·e·s suspect·e·s de CoVID-19 est inconnu. De même les répercussions sur l’activité des cabinets aussi bien pour ce qui concerne la CoViD-19 que pour la prise en charge des autres patient·e·s sont incertaines. Les répercussions sur les professionnel∙le∙s des cabinets sont importantes à connaitre.
Par ailleurs, la perception des professionnel∙le∙s quant au déroulement de la crise serait intéressante à considérer dans une perspective d’anticipation d’une nouvelle crise sanitaire.
Enfin, de façon plus globale, il est utile d’objectiver dans quelle mesure les cabinets de MPR peuvent et souhaitent participer aux stratégies et dispositifs de santé publique, notamment en situation de crise sanitaire.
Au début de la première vague, l’ordonnance fédérale 2 du 13 mars 2020 sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus SARS-CoV-2 permettait le maintien des activités ambulatoires des cabinets médicaux, et la contribution des cabinets à la prise en charge de patient·e·s suspect·e·s de CoVID-19, pour autant que ceux-ci disposaient d’un plan de protection. Cependant, devant l’augmentation rapide des cas, la modification de l’Ordonnance en date du 16 mars invitait « les cabinets médicaux et dentaires [à] renoncer à tous les traitements et interventions médicaux non urgents » et ce, jusqu’au 27 avril. A cette date, dans la perspective du déconfinement progressif de la population et de la reprise des activités, les cabinets médicaux étaient invités à reprendre une activité normale.
Par ailleurs, au niveau cantonal, l’arrêté du 1er avril 2020 sur l’organisation du système de soins pendant la phase de lutte contre le coronavirus SARS-CoV-2 précisait que les professionnel∙le∙s de santé devaient « assurer le suivi usuel de leurs patient·e·s [y compris atteint·e·s de la CoVID-19], afin d’éviter de surcharger le système de santé, en particulier les urgences des hôpitaux ». Les médecins de premiers recours étaient donc invité·e·s, à ce moment-là, à prendre une part active dans la gestion de cette crise.
En parallèle, un dispositif de renfort communautaire, sous la responsabilité des mandataires régionaux de la réponse à l’urgence, comportait notamment des centres ambulatoires renforcés (CAR). Il s’agissait de cabinets médicaux, permanences ou policliniques existants qui ont pu bénéficier de renforts en termes logistique, matériel et humain pour assurer le diagnostic, l’orientation et la prise en charge de patient·e·s atteint·e·s ou non du CoVID. Ainsi, 13 CAR ont été mis en place par la mobilisation des médecins installé·e·s, dès le début de l’état de nécessité, dans les quatre régions sanitaires du canton.
La figure 1 ci-dessous résume l’évolution de la pandémie en Suisse et les principales mesures pouvant impacter le fonctionnement de la médecine de premier recours.
En l’absence de données systématiques disponibles sur les activités ambulatoires, l’implication des cabinets de médecine de famille (MF) et de pédiatrie du canton dans la réponse à cette crise demeure à ce jour non documentée. En premier lieu, le nombre de cabinets n’ayant pas pris en charge de patient·e·s suspect·e·s de CoVID-19 est inconnu. De même les répercussions sur l’activité des cabinets aussi bien pour ce qui concerne la CoViD-19 que pour la prise en charge des autres patient·e·s sont incertaines. Les répercussions sur les professionnel∙le∙s des cabinets sont importantes à connaitre.
Par ailleurs, la perception des professionnel∙le∙s quant au déroulement de la crise serait intéressante à considérer dans une perspective d’anticipation d’une nouvelle crise sanitaire.
Enfin, de façon plus globale, il est utile d’objectiver dans quelle mesure les cabinets de MPR peuvent et souhaitent participer aux stratégies et dispositifs de santé publique, notamment en situation de crise sanitaire.
Keywords
COVID-19, pandémie, médecine de premiers recours, canton de Vaud
Create date
26/11/2021 10:07
Last modification date
01/12/2021 7:13