De l’idéal du rétablissement à l’expérience de l’aller-mieux. Contribution à une sociologie de la santé mentale et de ses transformations contemporaines.
Details
Under indefinite embargo.
UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
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Serval ID
serval:BIB_C65D62E91AA6
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
De l’idéal du rétablissement à l’expérience de l’aller-mieux. Contribution à une sociologie de la santé mentale et de ses transformations contemporaines.
Director(s)
KAUFMANN Laurence
Codirector(s)
EYRAUD Benoît
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des sciences sociales et politiques
Publication state
Accepted
Issued date
2023
Language
french
Abstract
L’émergence et la diffusion du « rétablissement en santé mentale » – d’abord au sein de collectifs d’usager·es et de rescapé·es puis plus largement dans le champ de la psychiatrie – a transformé la manière de concevoir et de percevoir la vie avec une maladie psychique, en particulier en rendant prégnante la possibilité d’un aller mieux, que les symptômes persistent ou non. Cette enquête – amorcée dans des corpus regroupant différents documents sur le
« rétablissement » (témoignages d’usager·es, articles scientifiques ou cliniques par les professionnel·les de la psychiatrie), poursuivie par une approche ethnographique dans une unité de réhabilitation « basée sur le rétablissement », puis par des entretiens avec d’anciens patients et anciennes patientes de l’unité – retrace les modes d’existence du « rétablissement » dans différents lieux et différentes temporalités. Elle explore les significations, mais aussi les tensions et les paradoxes, du « rétablissement » dans les discours scientifiques et cliniques, les pratiques soignantes et les expériences en première personne de la maladie psychique. Ce faisant, cette thèse contribue à une meilleure compréhension de la psychiatrie contemporaine et de l’expérience vécue de la maladie mentale, en particulier de la manière dont on « fait avec » ou dont on « se remet » de la maladie.
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The emergence and diffusion of “recovery in mental health” - first within collectives of users and survivors and then more widely in the field of psychiatry - has transformed the way of conceiving and perceiving life with a mental illness, in particular by making the possibility of getting better more prevalent, whether or not the symptoms persist. This study - which began with a corpus of documents on “recovery” (users’ testimonies, scientific or clinical articles by psychiatric professionals), followed by an ethnographic approach in a “recovery-oriented” rehabilitation unit, and then by interviews with former patients of the unit - traces the modes of existence of “recovery” in different places and different temporalities. It explores the meanings, but also the tensions and paradoxes, of “recovery” in scientific and clinical discourses, caregiving practices, and first-person experiences of mental illness. In doing so, this thesis contributes to a better understanding of contemporary psychiatry and the lived experience of mental illness, in particular how one “deals with” or “recovers” from illness.
« rétablissement » (témoignages d’usager·es, articles scientifiques ou cliniques par les professionnel·les de la psychiatrie), poursuivie par une approche ethnographique dans une unité de réhabilitation « basée sur le rétablissement », puis par des entretiens avec d’anciens patients et anciennes patientes de l’unité – retrace les modes d’existence du « rétablissement » dans différents lieux et différentes temporalités. Elle explore les significations, mais aussi les tensions et les paradoxes, du « rétablissement » dans les discours scientifiques et cliniques, les pratiques soignantes et les expériences en première personne de la maladie psychique. Ce faisant, cette thèse contribue à une meilleure compréhension de la psychiatrie contemporaine et de l’expérience vécue de la maladie mentale, en particulier de la manière dont on « fait avec » ou dont on « se remet » de la maladie.
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The emergence and diffusion of “recovery in mental health” - first within collectives of users and survivors and then more widely in the field of psychiatry - has transformed the way of conceiving and perceiving life with a mental illness, in particular by making the possibility of getting better more prevalent, whether or not the symptoms persist. This study - which began with a corpus of documents on “recovery” (users’ testimonies, scientific or clinical articles by psychiatric professionals), followed by an ethnographic approach in a “recovery-oriented” rehabilitation unit, and then by interviews with former patients of the unit - traces the modes of existence of “recovery” in different places and different temporalities. It explores the meanings, but also the tensions and paradoxes, of “recovery” in scientific and clinical discourses, caregiving practices, and first-person experiences of mental illness. In doing so, this thesis contributes to a better understanding of contemporary psychiatry and the lived experience of mental illness, in particular how one “deals with” or “recovers” from illness.
Create date
02/03/2023 8:48
Last modification date
13/03/2023 11:55