Que de chemin parcouru, que de chemin à parcourir encore !
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Serval ID
serval:BIB_BB1D128229A6
Type
Article: article from journal or magazin.
Publication sub-type
Editorial
Collection
Publications
Institution
Title
Que de chemin parcouru, que de chemin à parcourir encore !
Journal
Revue Francophone de Clinique Comportementale et Cognitive
ISSN
2033-9410
Publication state
Published
Issued date
07/2014
Peer-reviewed
Oui
Volume
XIX
Number
2
Pages
2-3
Language
french
Abstract
Le premier article concerne le trouble obsessionnel-compulsif de l'enfant et de l'adolescent. Les auteurs, Martine Bouvard et Virginie Bacconnet Dufour, après y avoir rappelé brièvement quelques éléments-clés sur l'évaluation et le traitement pharmacologique du TOC auprès de cette population, proposent de mettre en évidence la particularité de la prise en charge comportementale et cognitive lorsqu'on s'adresse à un enfant ainsi que les différences avec l'adulte souffrant d'un TOC. Elles soulignent qu'avec les enfants et leurs parents, l'emphase est mise sur la psychoéducation et le rôle possible des parents comme co-thérapeutes pour superviser le travail d'exposition au domicile.
Dans le deuxième article de ce numéro, Perreault et O'Connor montrent bien comment les idées surévaluées présentes dans le trouble obsessionnel-compulsif correspondent à une conviction quasiment délirante. Ils invitent à analyser avec minutie les processus et contenus cognitifs en jeu pour envisager ensuite une stratégie de modification tout à fait bien légitimée. Les auteurs développent une comparaison entre un modèle phobique du TOC et leur approche basée sur les inférences, ainsi que la description détaillée du traitement qui s'appuie sur ce modèle. L'ABI considère que la première étape du processus obsessionnel est un doute et la thérapie basée sur les inférences (TBI) vise à modifier le raisonnement qui génère et maintient ce doute. Comme nombre de nouvelles pratiques thérapeutiques cognitivo-comportementales, la TBI doit encore faire ses preuves empiriques selon les standards de la pratique basée sur l'évidence. Mais nul doute qu'elle représente déjà aujourd'hui une alternative assez convaincante pour combler les lacunes de la thérapie cognitive pour le traitement du TOC.
Le troisième article porte sur l'éjaculation précoce qui est un trouble qui touche environ 15 à 30% de la population masculine. L'auteur se propose de dresser une revue de la littérature sur ce thème en rappelant les facteurs qui peuvent concourir à son apparition et l'efficacité des techniques cognitivo-comportementales pour aider les personnes touchées à surmonter cette difficulté. Les taux de succès apparaissent variables et la nature des processus efficients n'est pas totalement claire. Il termine en indiquant que la combinaison d'approches psycho-sexologiques et pharmacologiques pourrait se révéler fructueuse mais on ne dispose pas encore de suffisamment d'essais cliniques pour l'affirmer. Il conclut en signalant que les efforts devraient être surtout déployés afin de rendre les traitements plus accessibles au public et de former adéquatement les intervenants en santé.
La dernière contribution du sommaire de ce numéro touche la thérapie par le jeu qui est utilisée avec des enfants depuis une vingtaine d'années par certains cliniciens cognitivo-comportementalistes. L'absence de littérature en français dans ce domaine laissé cette approche dans une certaine confidentialité, quand bien même elle peut se révéler très riche et utile en clinique. Le jeu symbolique est utilisé en thérapie comportementale et cognitive comme instrument d'évaluation diagnostique, puis comme instrument thérapeutique, aussi bien auprès des parents que de l'enfant lui-même. Cette méthode s'adresse aux enfants en âge de joueret permet d'enrichir la compréhension de leurs difficultés par une meilleure visibilité de leur point de vue subjectif, imaginaire, cognitif et émotionnel, et ouvrant de perspectives d'interventions aussi bien cognitives que comportementales.
Dans le deuxième article de ce numéro, Perreault et O'Connor montrent bien comment les idées surévaluées présentes dans le trouble obsessionnel-compulsif correspondent à une conviction quasiment délirante. Ils invitent à analyser avec minutie les processus et contenus cognitifs en jeu pour envisager ensuite une stratégie de modification tout à fait bien légitimée. Les auteurs développent une comparaison entre un modèle phobique du TOC et leur approche basée sur les inférences, ainsi que la description détaillée du traitement qui s'appuie sur ce modèle. L'ABI considère que la première étape du processus obsessionnel est un doute et la thérapie basée sur les inférences (TBI) vise à modifier le raisonnement qui génère et maintient ce doute. Comme nombre de nouvelles pratiques thérapeutiques cognitivo-comportementales, la TBI doit encore faire ses preuves empiriques selon les standards de la pratique basée sur l'évidence. Mais nul doute qu'elle représente déjà aujourd'hui une alternative assez convaincante pour combler les lacunes de la thérapie cognitive pour le traitement du TOC.
Le troisième article porte sur l'éjaculation précoce qui est un trouble qui touche environ 15 à 30% de la population masculine. L'auteur se propose de dresser une revue de la littérature sur ce thème en rappelant les facteurs qui peuvent concourir à son apparition et l'efficacité des techniques cognitivo-comportementales pour aider les personnes touchées à surmonter cette difficulté. Les taux de succès apparaissent variables et la nature des processus efficients n'est pas totalement claire. Il termine en indiquant que la combinaison d'approches psycho-sexologiques et pharmacologiques pourrait se révéler fructueuse mais on ne dispose pas encore de suffisamment d'essais cliniques pour l'affirmer. Il conclut en signalant que les efforts devraient être surtout déployés afin de rendre les traitements plus accessibles au public et de former adéquatement les intervenants en santé.
La dernière contribution du sommaire de ce numéro touche la thérapie par le jeu qui est utilisée avec des enfants depuis une vingtaine d'années par certains cliniciens cognitivo-comportementalistes. L'absence de littérature en français dans ce domaine laissé cette approche dans une certaine confidentialité, quand bien même elle peut se révéler très riche et utile en clinique. Le jeu symbolique est utilisé en thérapie comportementale et cognitive comme instrument d'évaluation diagnostique, puis comme instrument thérapeutique, aussi bien auprès des parents que de l'enfant lui-même. Cette méthode s'adresse aux enfants en âge de joueret permet d'enrichir la compréhension de leurs difficultés par une meilleure visibilité de leur point de vue subjectif, imaginaire, cognitif et émotionnel, et ouvrant de perspectives d'interventions aussi bien cognitives que comportementales.
Keywords
trouble obsessionnel-compulsif, approche basée sur les inférences, psychothérapie, thérapie comportementale et cognitive, jeu symbolique, éjaculation précoce, enfants
Create date
23/12/2014 17:59
Last modification date
31/01/2020 6:26