Self-stigma in alcohol use disorder in the context of fitness-to-drive medical assessment
Details
Under indefinite embargo.
UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
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Serval ID
serval:BIB_B2A5488B5603
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Self-stigma in alcohol use disorder in the context of fitness-to-drive medical assessment
Director(s)
PALMIERE C.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2023
Language
english
Number of pages
14
Abstract
Contexte
Dans le cadre de son activité, l'Unité de Médecine et Psychologie du Trafic (UMPT) du Centre Universitaire Romand de Médecine Légale (CURML) réalise des expertises médicales, psychologiques, et médico-psychologiques d'aptitude à la conduite des véhicules à moteur, notamment chez des personnes qui font l'objet d'une décision administrative de l'autorité cantonale compétente d'un retrait du permis de conduire suite à une infraction routière en lien avec la consommation d'éthanol et/ou de substances psychoactives. Lors des entretiens médicaux et psychologiques réalisés dans le cadre de l'expertise, les personnes expertisées peuvent relater se sentir victimes du regard stigmatisant que la société porte sur elles, non seulement en raison de l'infraction routière commise et de la sanction qui en découle, mais également en raison de la consommation d'alcool et/ou de substances psychotropes en tant que telle. La stigmatisation et l'auto-stigmatisation peuvent également représenter un obstacle à la prise en charge thérapeutique.
Objectifs
Le but de cette étude est d'investiguer si les personnes expertisées relatent se sentir victimes du regard stigmatisant de la société en raison de leur consommation d'éthanol et/ou de substances psychotropes, comment les personnes expertisées perçoivent le regard stigmatisant de la société, si les personnes expertisées ont intériorisé les stéréotypes que la société véhicule à leurs égards, et les éventuelles conséquences du regard stigmatisant de la société (et des stéréotypes intériorisés), par exemple sur le comportement en général, sur la volonté de stopper la consommation d'éthanol et/ou des substances psychotropes, voire sur la prise en charge thérapeutique.
Méthodes
L'étude sera menée à l'Unité de Médecine et Psychologie du Trafic de Genève et Lausanne. Une liste de questions sera élaborée (en français en premier lieu, voire en plusieurs langues) en utilisant comme base les questionnaires qui existent déjà dans la littérature scientifique en matière de stigmatisation et stéréotypes intériorisés chez les personnes qui consomment de l'éthanol et/ou des substances psychoactives. On se réfère notamment au questionnaire élaboré par Golay et al. et mentionné dans l'article « Measuring the paradox of self-stigma: psychometric properties of a brief scale ».
Résultats escomptés
According to the World Health Organization, Europe has the highest alcohol consumption level and the highest proportion of drinkers in the population. Although responsible for premature death and several diseases, alcohol use remains widely diffused, trivialized, and anchored in daily life. On the other hand, alcohol use disorder is less accepted, and pathological users are highly stigmatized. Moreover, the process of stigmatization does not stop outside those stigmatized. Indeed, self-stigma denotes a cognitive and emotional process within the stigmatized subject, taking place when a person internalizes prevalent negative views about “someone like him/her” and applies these views to himself/herself, thus endorsing stereotypes and viewing them as relevant and anticipating social rejection. The aim of this study was to develop a questionnaire assessing self-stigma in a population of alcohol consumers, who underwent fitness-to-drive medical assessment following traffic offences occurred after consuming alcohol, for whom a diagnosis of alcohol use disorder was recorded. The questionnaire was administrated before and after a psychosocial intervention focused on building motivation to change, with the aim to assess whether focused interventions may reduce self-stigma, encourage people to believe they can achieve their life goals, and circumvent further negative consequences that result from self-stigmatizations. A total of 102 individuals (78 males, 24 females) were recruited in the study. 22 of them (16 males, 6 females) received a diagnosis of alcohol use disorder and did not reobtain the driving license. Based on existing procedure, persons with alcohol use disorder diagnosis were required to undergo a six-month psychoeducational treatment focused on building motivation to change. In 16 out of 22 cases, the responses provided in the second questionnaire clearly revealed poor agreement compared to first completion pertaining to all domains related to self-stigma. Globally considered, these results suggest that psychoeducational treatments focused, among others, on motivation to change, may contribute to improve one’s self-esteem and an overall poor sense of personal self-value and self-worth, thus reducing self-stigma and stigma pressure and enhance recovering and empowerment.
Dans le cadre de son activité, l'Unité de Médecine et Psychologie du Trafic (UMPT) du Centre Universitaire Romand de Médecine Légale (CURML) réalise des expertises médicales, psychologiques, et médico-psychologiques d'aptitude à la conduite des véhicules à moteur, notamment chez des personnes qui font l'objet d'une décision administrative de l'autorité cantonale compétente d'un retrait du permis de conduire suite à une infraction routière en lien avec la consommation d'éthanol et/ou de substances psychoactives. Lors des entretiens médicaux et psychologiques réalisés dans le cadre de l'expertise, les personnes expertisées peuvent relater se sentir victimes du regard stigmatisant que la société porte sur elles, non seulement en raison de l'infraction routière commise et de la sanction qui en découle, mais également en raison de la consommation d'alcool et/ou de substances psychotropes en tant que telle. La stigmatisation et l'auto-stigmatisation peuvent également représenter un obstacle à la prise en charge thérapeutique.
Objectifs
Le but de cette étude est d'investiguer si les personnes expertisées relatent se sentir victimes du regard stigmatisant de la société en raison de leur consommation d'éthanol et/ou de substances psychotropes, comment les personnes expertisées perçoivent le regard stigmatisant de la société, si les personnes expertisées ont intériorisé les stéréotypes que la société véhicule à leurs égards, et les éventuelles conséquences du regard stigmatisant de la société (et des stéréotypes intériorisés), par exemple sur le comportement en général, sur la volonté de stopper la consommation d'éthanol et/ou des substances psychotropes, voire sur la prise en charge thérapeutique.
Méthodes
L'étude sera menée à l'Unité de Médecine et Psychologie du Trafic de Genève et Lausanne. Une liste de questions sera élaborée (en français en premier lieu, voire en plusieurs langues) en utilisant comme base les questionnaires qui existent déjà dans la littérature scientifique en matière de stigmatisation et stéréotypes intériorisés chez les personnes qui consomment de l'éthanol et/ou des substances psychoactives. On se réfère notamment au questionnaire élaboré par Golay et al. et mentionné dans l'article « Measuring the paradox of self-stigma: psychometric properties of a brief scale ».
Résultats escomptés
According to the World Health Organization, Europe has the highest alcohol consumption level and the highest proportion of drinkers in the population. Although responsible for premature death and several diseases, alcohol use remains widely diffused, trivialized, and anchored in daily life. On the other hand, alcohol use disorder is less accepted, and pathological users are highly stigmatized. Moreover, the process of stigmatization does not stop outside those stigmatized. Indeed, self-stigma denotes a cognitive and emotional process within the stigmatized subject, taking place when a person internalizes prevalent negative views about “someone like him/her” and applies these views to himself/herself, thus endorsing stereotypes and viewing them as relevant and anticipating social rejection. The aim of this study was to develop a questionnaire assessing self-stigma in a population of alcohol consumers, who underwent fitness-to-drive medical assessment following traffic offences occurred after consuming alcohol, for whom a diagnosis of alcohol use disorder was recorded. The questionnaire was administrated before and after a psychosocial intervention focused on building motivation to change, with the aim to assess whether focused interventions may reduce self-stigma, encourage people to believe they can achieve their life goals, and circumvent further negative consequences that result from self-stigmatizations. A total of 102 individuals (78 males, 24 females) were recruited in the study. 22 of them (16 males, 6 females) received a diagnosis of alcohol use disorder and did not reobtain the driving license. Based on existing procedure, persons with alcohol use disorder diagnosis were required to undergo a six-month psychoeducational treatment focused on building motivation to change. In 16 out of 22 cases, the responses provided in the second questionnaire clearly revealed poor agreement compared to first completion pertaining to all domains related to self-stigma. Globally considered, these results suggest that psychoeducational treatments focused, among others, on motivation to change, may contribute to improve one’s self-esteem and an overall poor sense of personal self-value and self-worth, thus reducing self-stigma and stigma pressure and enhance recovering and empowerment.
Keywords
Alcohol, Stigma, Self-stigma F, itness-to-drive medical assessment
Create date
13/08/2024 14:08
Last modification date
14/08/2024 6:18