À la fin du Paléozoïque, l’Oman appartient à un vaste continent, le Gondwana, qui intègre aussi, le sud de la Turquie, l’Iran, la Péninsule arabique, l’Afrique, l’Inde, l’Australie, l’Amérique du sud et l’Antarctique. À la fin du Carbonifère et durant le Permien précoce, ce continent est soumis à une glaciation généralisée qui, en Oman (région du Hauschi-Huqf) se traduit par les tillites et planchers striés de la Formation Al Khlata. Au Permien inférieur (Sakmarien-Artinskien) se développe une transgression, avec dépôts de carbonates et de terrigènes, notamment dans le Hauschi-Huqf. Suite à cette émersion, interprétée comme liée à un épaulement de rift/ bombement thermique débute une phase d’extension qui va induire à la fin du Permien inférieur la fragmentation du Gondwana et le début de l’ouverture océanique de la Néo-Téthys. Une portion de la marge passive méridionale de cet océan peut être reconstituée à partir des séries composant les unités tectoniques des Montagnes d’Oman. Elle comprend, du domaine proximal au domaine distal: la plate-forme Arabe, la pente continentale de Sumeini/Al Aridh qui se prolonge dans le bassin proximal d’Hamrat Duru