Mécanismes de défense et psychothérapie psychodynamique de la dépression

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State: Public
Version: After imprimatur
Serval ID
serval:BIB_98200C1324D8
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Mécanismes de défense et psychothérapie psychodynamique de la dépression
Author(s)
HESS J.
Director(s)
DESPLAND J.-N.
Codirector(s)
DE ROTEN Y.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2016
Language
french
Number of pages
30
Abstract
Bien que controversée dans les années 90, la thérapie psychodynamique est actuellement considérée comme un traitement efficace de la dépression. Alors que la thérapie cognitivo- comportementale a pour but la compréhension et la modification de certains processus comportementaux, la thérapie psychodynamique se concentre sur le lien entre l’inconscient, les expériences passées et nos affects actuels. Ceci permet au patient d’identifier d’éventuels affects contradictoires, troublants ou encore des évènements qu’il n’avait pas reconnus par le passé. Une fois ces affects identifiés, le but de la thérapie psychodynamique va être de mobiliser les ressources internes afin d’accepter et de gérer les éventuels problèmes. La thérapie psychodynamique cible les affects d’un individu et l’utilisation des mécanismes de défense.
La première idée de défense a été évoquée par S. Freud dans son ouvrage, Les psychonévroses de défense. Le terme de défense se transforma petit à petit en mécanisme de défense, concept qui intégre donc une notion dynamique. Dans son écrit Le Moi et les mécanismes de défense (1936), A. Freud apporta la dimension de protection de la réalité extérieure. Il fallut attendre 1997 avant d’arriver à la définition actuelle des mécanismes de défense de I. Ionescu : ‘’Les mécanismes de défense sont des processus psychiques inconscients visant à réduire ou à annuler les effets désagréables des dangers réels et imaginaires en remaniant les réalités internes et/ou externes et dont les manifestations - comportements, idées ou affects – peuvent être inconscientes ou conscientes’’ (1).
Les mécanismes de défense ne sont pas réservés aux personnes dépressives. Effectivement, chaque individu les utilise quotidiennement. Actuellement, on dénombre 36 mécanismes de défense (P-DMRS) hiérarchisés en 7 niveaux de maturité, mais ce nombre est amené très certainement à être modifié car comme l’a écrit G. Vaillant : ‘’Il y a autant de défenses que notre imagination, notre témérité ou notre aisance verbale nous permettent d’en inventorier ’’(2–4). Grâce à l’outil (DMRS) mis en place par J.C. Perry en 1990 puis l’ajout de 6 défenses psychotique (P-DMRS) en 2009, il nous est possible de coter les mécanismes de défense et leur évolution.
Afin de réaliser ce travail, nous nous baserons sur le P-DMRS, de Perry (1980). En effet, nous allons nous atteler à la comparaison du niveau défensif au sein de deux groupes de patients. Un premier groupe au sein duquel un traitement de psychothérapie psychodynamique a été efficace et un second où une amélioration de la symptomatologie dépressive n’a pas pu été mise en évidence. L’analyse se fera sur les verbatim au début et la fin du traitement au cours des séances 2 et 11. Les deux groupes seront appariés par le sexe, l’âge, le diagnostic et la sévérité du tableau clinique.
Ce travail devrait me permettre de mettre en l’évidence une très probable maturation des mécanismes de défense chez le groupe qui a répondu au traitement. Il s’agira également de démontrer l’application et les limites du P-DMRS. Dans un second temps, l’intérêt clinique des défenses sera évoqué.
Keywords
dépression, thérapie psychodynamique intrahospitalière, mécanismes de défense
Create date
05/09/2017 10:55
Last modification date
20/08/2019 14:59
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