En Suisse, les tumeurs du système nerveux central sont le cancer le plus courant chez l’enfant après la leucémie (1). Le pronostic vital s’est globalement amélioré grâce aux thérapies administrées, mais des effets à long terme neurologiques, neurocognitifs ou endocriniens dont les troubles du sommeil sont fréquents et peuvent impacter la qualité de survie (1). Leur détection et leur évaluation se fait à l’aide de différents outils tels que la polysomnographie, le test de latence au sommeil, le test de maintien de l’éveil, l’actigraphie (2) ou l’agenda du sommeil (3), ainsi que par de nombreux questionnaires tels que Epworth Sleepiness Scale, Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI), Insomnia Severity Scale et STOP BANG Questionnaire et des questionnaires spécifiques à l’âge pédiatrique dont Sleep Disturbance Scale for Children, Cleveland Adolescent Sleepiness Questionnaire et Pediatric Daytime Sleepiness Scale. Ce travail de master va décrire les outils utilisés dans le diagnostic et le suivi des troubles du sommeil dans la population générale ainsi que pédiatrique afin de déterminer lesquels sont les meilleurs ainsi que de décrire la prévalence des troubles du sommeil chez les personnes traitées pour une tumeur cérébrale.