Optimisation de l’exposition du personnel en Cardiologie interventionnelle
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Serval ID
serval:BIB_7E8E0CE73869
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Optimisation de l’exposition du personnel en Cardiologie interventionnelle
Director(s)
VERDUN F.
Codirector(s)
RYCKX N.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2016
Language
french
Number of pages
29
Abstract
La radiologie est un ensemble de techniques et d’instruments de diagnostic non ou peu invasifs utilisant divers types de rayonnement qui est devenu indispensable dans la médecine moderne après avoir évoluer depuis plus d’un siècle.
Un jour de novembre 1895, le physicien allemand Wilhelm Conrad Roentgen, alors directeur de l’Institut de physique de l’Université de Würzburg, travaille sur les rayons cathodiques et sur le phénomène de la luminescence, terme s’opposant à celui de l’incandescence, faisant référence à l’émission d’un rayonnement électromagnétique d’origine non thermique. Il parvient à rendre luminescent un écran de platinocyanure de baryum, puis reproduit l’expérience dans le noir ainsi qu’en plaçant des objets de diverses densités entre l’anode et l’écran fluorescent. De ces expériences ressort le fameux premier cliché radiologique de la main de sa femme1. C’est donc la découverte d’un nouveau type de rayonnement que l'allemand assimile à une forme de lumière invisible. Le scientifique les nommera Rayons « X » du nom de l'inconnue en mathématique et s'efforcera d'en décrire les propriétés principales qui sont : la propagation, la pénétration et l’absorption. Pour ses travaux, il sera couronné du prestigieux prix Nobel de Physique en 19012. Très vite la nouvelle se répand et de nombreux scientifiques et médecins se penchent sur cette technique futuriste très prometteuse. Malheureusement, les utilisateurs de ces rayons X ne soupçonnaient pas leurs effets nocifs et beaucoup de ces pionniers opéraient sans protection et plaçaient leur main devant le tube pour apprécier la qualité du rayonnement (pouvoir de pénétration). Dès lors, en une quinzaine d'années les amputations des doigts et des mains se multiplièrent. Des cas de dermatites chroniques et de cancers au niveau de la peau furent rapportés et beaucoup d’entre elles moururent de leur maladie professionnelle.
La prise de conscience de la dangerosité de cette nouvelle technologie et le début de mesures de protection pour diminuer les risques liés aux rayonnements ionisants est à l’origine du développement de la radioprotection.Dès lors, les appareils seront conçus pour une manipulation à distance et l'opérateur sera abrité derrière une vitre plombée afin de minimiser l'exposition aux radiations3.
De nos jours la place de l’imagerie prend de plus en plus d’importance dans le monde médical. CT, PET-CT, RX et bien d’autres, sont tous des examens radiologiques auxquels sont confrontés un nombre grandissant de patients. Il est donc d’une importance majeure d’en comprendre les risques, de maîtriser, réglementer et limiter au minimum les doses reçues par le patient mais aussi par le professionnel de la santé pratiquant l’examen.
A l’heure actuelle, légalement, le patient n’est soumis à aucune limite de dose. Pour le protéger, des niveaux de références diagnostiques (NRD) basés sur une statistique nationale ont été établis pour les actes les plus fréquents ou les plus irradiants. Ceux-ci représentent une valeur de dose ou une activité radiologique délivré. Ils sont des indicateurs dosimétriques de la qualité des pratiques en radiologie.
Un jour de novembre 1895, le physicien allemand Wilhelm Conrad Roentgen, alors directeur de l’Institut de physique de l’Université de Würzburg, travaille sur les rayons cathodiques et sur le phénomène de la luminescence, terme s’opposant à celui de l’incandescence, faisant référence à l’émission d’un rayonnement électromagnétique d’origine non thermique. Il parvient à rendre luminescent un écran de platinocyanure de baryum, puis reproduit l’expérience dans le noir ainsi qu’en plaçant des objets de diverses densités entre l’anode et l’écran fluorescent. De ces expériences ressort le fameux premier cliché radiologique de la main de sa femme1. C’est donc la découverte d’un nouveau type de rayonnement que l'allemand assimile à une forme de lumière invisible. Le scientifique les nommera Rayons « X » du nom de l'inconnue en mathématique et s'efforcera d'en décrire les propriétés principales qui sont : la propagation, la pénétration et l’absorption. Pour ses travaux, il sera couronné du prestigieux prix Nobel de Physique en 19012. Très vite la nouvelle se répand et de nombreux scientifiques et médecins se penchent sur cette technique futuriste très prometteuse. Malheureusement, les utilisateurs de ces rayons X ne soupçonnaient pas leurs effets nocifs et beaucoup de ces pionniers opéraient sans protection et plaçaient leur main devant le tube pour apprécier la qualité du rayonnement (pouvoir de pénétration). Dès lors, en une quinzaine d'années les amputations des doigts et des mains se multiplièrent. Des cas de dermatites chroniques et de cancers au niveau de la peau furent rapportés et beaucoup d’entre elles moururent de leur maladie professionnelle.
La prise de conscience de la dangerosité de cette nouvelle technologie et le début de mesures de protection pour diminuer les risques liés aux rayonnements ionisants est à l’origine du développement de la radioprotection.Dès lors, les appareils seront conçus pour une manipulation à distance et l'opérateur sera abrité derrière une vitre plombée afin de minimiser l'exposition aux radiations3.
De nos jours la place de l’imagerie prend de plus en plus d’importance dans le monde médical. CT, PET-CT, RX et bien d’autres, sont tous des examens radiologiques auxquels sont confrontés un nombre grandissant de patients. Il est donc d’une importance majeure d’en comprendre les risques, de maîtriser, réglementer et limiter au minimum les doses reçues par le patient mais aussi par le professionnel de la santé pratiquant l’examen.
A l’heure actuelle, légalement, le patient n’est soumis à aucune limite de dose. Pour le protéger, des niveaux de références diagnostiques (NRD) basés sur une statistique nationale ont été établis pour les actes les plus fréquents ou les plus irradiants. Ceux-ci représentent une valeur de dose ou une activité radiologique délivré. Ils sont des indicateurs dosimétriques de la qualité des pratiques en radiologie.
Create date
05/09/2017 14:13
Last modification date
20/08/2019 14:39