Fréquence du surpoids et de l’obésité dans une consultation de cardiologie pédiatrique
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Serval ID
serval:BIB_7A6AE5A142AF
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Fréquence du surpoids et de l’obésité dans une consultation de cardiologie pédiatrique
Director(s)
MIVELAZ Y.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2016
Language
french
Number of pages
26
Abstract
Introduction : De nos jours, l’excès de poids (surpoids ou obésité) est considéré comme une véritable épidémie mondiale chez les adultes comme chez les enfants. Un enfant a un excès de poids si son indice de masse corporelle (IMC) dépasse la valeur seuil dépendant de l’âge et du genre. L’excès de poids est souvent subdivisé en surpoids, obésité et obésité sévère qui se définissent selon l’OMS par un z-score de l’IMC entre un et deux, entre deux et trois et au- dessus de trois respectivement.
Objectif : Détermination de la fréquence de l’excès de poids dans la consultation de cardiologie pédiatrique du CHUV. Les objectifs secondaires sont d’évaluer si le diagnostic d’excès de poids a été relevé par le pédiatre dans le rapport de consultation et si une prise en charge ou des recommandations ont été formulées.
Méthode : Une étude clinique rétrospective a été menée sur les données des patients ayant eu une ou plusieurs visites à la consultation de cardiologie pédiatrique du CHUV entre 2005 et 2014 (n= 32307). Les enfants de moins de 1 an, de plus de 18 ans ou qui comportaient des données manquantes ou erronées au niveau du poids, de la taille ou du genre ont été exclus (n= 17467). Nous avons donc analysé 14840 visites pour lesquelles l’IMC a pu être calculé et exprimé sous forme de z-score afin de déterminer la fréquence de l’excès de poids. Pour évaluer les recommandations ou prises en charge effectuées par le cardiologue pédiatre, nous avons ciblé notre analyse sur deux groupes de patients : tous les sujets obèses sévères (n=152) et un échantillon représentatif des sujets obèses (n=165). Le dossier de ces patients a été consulté, en particulier le rapport de consultation concerné.
Résultats : Sur l’ensemble des patients ayant consulté entre 2005 et 2014 en cardiologie pédiatrique, la fréquence de l’excès de poids est de 15,8%. La proportion d’excès de poids est passée de 13,6% en 2005 à 17,3% en 2014. Le problème pondéral est évoqué dans 41 % des rapports de consultation d’enfants avec une obésité (45,8% obésité, 37,3% obésité sévère). Seulement 8% des rapports analysés (8,3% obésité, 7,6% obésité sévère) mentionnent aussi des recommandations ou propositions de prise en charge.
Conclusion : La fréquence de l’excès de poids à la consultation de cardiologie pédiatrique du CHUV est comparable à celle de la population pédiatrique suisse. La proportion d’excès de poids a eu une tendance à la hausse entre 2005 et 2014. La mention de l’obésité du patient et d’une recommandation de prise en charge dans moins de 50% et 10% des rapports de consultations respectivement sont insatisfaisantes. Les cardiologues doivent se sensibiliser à cette problématique et chercher à calculer l’IMC pour situer leurs patients et diagnostiquer un excès de poids. Si tel est le cas, il peut le référer à la consultation de surpoids et d’obésité pédiatrique du CHUV ou le signaler à son pédiatre traitant.
Objectif : Détermination de la fréquence de l’excès de poids dans la consultation de cardiologie pédiatrique du CHUV. Les objectifs secondaires sont d’évaluer si le diagnostic d’excès de poids a été relevé par le pédiatre dans le rapport de consultation et si une prise en charge ou des recommandations ont été formulées.
Méthode : Une étude clinique rétrospective a été menée sur les données des patients ayant eu une ou plusieurs visites à la consultation de cardiologie pédiatrique du CHUV entre 2005 et 2014 (n= 32307). Les enfants de moins de 1 an, de plus de 18 ans ou qui comportaient des données manquantes ou erronées au niveau du poids, de la taille ou du genre ont été exclus (n= 17467). Nous avons donc analysé 14840 visites pour lesquelles l’IMC a pu être calculé et exprimé sous forme de z-score afin de déterminer la fréquence de l’excès de poids. Pour évaluer les recommandations ou prises en charge effectuées par le cardiologue pédiatre, nous avons ciblé notre analyse sur deux groupes de patients : tous les sujets obèses sévères (n=152) et un échantillon représentatif des sujets obèses (n=165). Le dossier de ces patients a été consulté, en particulier le rapport de consultation concerné.
Résultats : Sur l’ensemble des patients ayant consulté entre 2005 et 2014 en cardiologie pédiatrique, la fréquence de l’excès de poids est de 15,8%. La proportion d’excès de poids est passée de 13,6% en 2005 à 17,3% en 2014. Le problème pondéral est évoqué dans 41 % des rapports de consultation d’enfants avec une obésité (45,8% obésité, 37,3% obésité sévère). Seulement 8% des rapports analysés (8,3% obésité, 7,6% obésité sévère) mentionnent aussi des recommandations ou propositions de prise en charge.
Conclusion : La fréquence de l’excès de poids à la consultation de cardiologie pédiatrique du CHUV est comparable à celle de la population pédiatrique suisse. La proportion d’excès de poids a eu une tendance à la hausse entre 2005 et 2014. La mention de l’obésité du patient et d’une recommandation de prise en charge dans moins de 50% et 10% des rapports de consultations respectivement sont insatisfaisantes. Les cardiologues doivent se sensibiliser à cette problématique et chercher à calculer l’IMC pour situer leurs patients et diagnostiquer un excès de poids. Si tel est le cas, il peut le référer à la consultation de surpoids et d’obésité pédiatrique du CHUV ou le signaler à son pédiatre traitant.
Keywords
prévalence, excès de poids, obésité, cardiopathie, enfant
Create date
05/09/2017 14:51
Last modification date
20/08/2019 15:36