Il laudorio di lacopone do Todi. Saggio di edizione critica e studio linguistico dei monoscritti di Chontilly e Londra
Details
Serval ID
serval:BIB_796A34D7A207
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
Il laudorio di lacopone do Todi. Saggio di edizione critica e studio linguistico dei monoscritti di Chontilly e Londra
Director(s)
Tomasin Lorenzo
Codirector(s)
Leonardi Lino
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des lettres
Publication state
Accepted
Issued date
2023
Language
italian
Abstract
La thèse consiste en un essai d'édition critique du Laudario de Iacopone da Todi, et s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche qui aboutira à l'édition intégrale du corpus poétique du poète italien. Le projet, dirigé par Lino Le mardi, bénéficie de la collaboration d'Andrea Girauda et de Giuseppina Orobello, tous deux ayant soutenu leurs thèses de doctorat respectivement en 2020 et 2022 dans le cadre du programme de doctorat en Philologie et Critique de l'Université de Sienne.
Dès 1988, Leonardi a évoqué à plusieurs reprises l'opportunité d'une nouvelle édition du Laudario de Iacopone. Tout d'abord, en s'appuyant sur les travaux de Gianfranco Contini et Rosanna Bettarini portant sur le Laudario urbinate, le philologue a constaté le besoin d'une analyse exhaustive de tous les témoins. Ensuite, en réalisant l'édition critique des textes 70 [ 69] 0 dolce amore et 2 Fugo la croce, il a pu mettre en évidence la faisabilité d'une approche stemmatique pour résoudre le problème éditorial relatifs au Laudario. En fait, les choix éditoriaux des deux plus récentes éditions complètes du Laudario, à savoir celle de Franca Ageno (1953) et celle de Franco Mancini (1974), présentent des divergences significatives. La première se base exclusivement sur les manuscrits du groupe ombrien de la tradition manuscrite de Iacopone et reste fortement influencée par l' editio princeps (Bon), en particulier en ce qui concerne l'aspect linguistique de l'édition. La seconde édition, bien que la recherche ait été étendue à des manuscrits d'autres familles et ait apporté des contributions incontestables sur le plan textuel, n'a pas suivi une méthodologie rigoureuse pour déterminer les relations généalogiques et, par conséquent, pour établir le texte. Le recueil iacoponique (également édité par Ageno) inclus dans le volume des Poeti del Duecento représente une avancée décisive dans la résolution du problème textuel du Laudario et qui, à bien des égards, n'a pas été surpassée par l'édition de Mancini. Cependant, en plus d'une sélection partielle des textes et de l'absence d'un apparat critique et d'une justification du texte, l'anthologie est présentée comme une étape encore provisoire entre l'édition de 1953 et l'édition critique complète, annoncée mais malheureusement jamais réalisée.
Notre édition du Laudario ne rendra pas compte de l'ensemble des témoins, qui
totalisent au moins 353 manuscrits, auxquels on ajoute une dizaine d'imprimés. Coi;nme Leonardi l'avait déjà illustré en 2001, les enquêtes menées sur l'intégralité de la tradition (d'abord par Bettarini, puis par Leonardi lui-même) «offrono [...] elementi abbastanza sicuri per operare una scelta che renda ragionevolmente praticabile il pur sempre immane lavoro» (Leonardi 2001, 196). Par conséquent, l'édition aurait dû être réalisée à partir d'une sélection de manuscrits, soit une vingtaine de représentants considérés comme faisant autorité dans les différents secteurs de la tradition (ce qui représente environ 9% du total des manuscrits disponibles). Au sein du «Comitato Nazionale per le celebrazioni del VII centenario della morte di Iacopone da Todi (1306-2006)», un groupe de recherche coordonné par Leonardi et composé par Marisa Baschi, Alessio Decaria, Gaia Gubbini et Roberto Tagliani a ainsi entrepris le travail sur cette sélection. Ils ont transcrit et confronté la plupart des témoins considérés comme pertinents pour la constitution du texte (A' Ash' Be Br Ch' Cs G HL Le M Ma P Pr Sp Va Vb). Les recherches effectuées par cette équipe, dont une partie des résultats ont été présentés lors de la conférence tenue à Todi en décembre 2006, ont largement validé le modèle suggéré par Leonardi. Cependant, elles n'ont pas abouti à la réalisation de l'édition critique du Laudario.
Le premier objectif de ma thèse, qui lance une nouvelle phase du projet à côté de celles de Giraudo et d'Orobello, est de progresser dans les travaux entrepris par les membres du Comité National, dont les matériaux sont conservés à Florence à la Fondazione Ezio Franceschini - Archivio Gianfranco Contini. Le corpus a été subdivisé en trois blocs suivant la numérotation de l'édition Mancini, attribuant les laude 1 à 33 à Giraudo, le groupe 34 à 66 à Orobello, et le groupe 67 à 92, ainsi que l'annexe des textes d'auteur incertain, à notre propre responsabilité. De plus, nous avons convenu de subdiviser les trois principales questions comme suit : Giraudo se chargera de la tradition manuscrite et des aspects éditoriaux, Orobello traitera de la métrique; quant à nous, nous nous pencherons sur la langue du Laudario.
La thèse se compose de deux parties. Dans la première partie, nous avons examiné
les défis liés à la restitution de la structure linguistique del'édition et analysé de certains aspects de la langue des deux principaux témoins de la tradition de Iacopone, à savoir les manuscrits de Chantilly et de Londres. Ces enquêtes visent notamment à vérifier - d'un point de vue linguistique - l'origine des deux manuscrits, qui jusqu'à présent avait principalement été définie sur la base de éléments externes. L'objectif est donc d'identifier le témoin linguistiquement le plus fiable pour l'aspect formel de l'édition. La deuxième partie propose ensuite l'édition critique d'un choix des premiers textes de ma section, à savoir les laude 51 [68] Afra Ianni da la Verna, 52 [74] Que farai, Pier da Murrone, 54 [78] Un arbore è da Dio piantato, 69 [68] Lo pastor per mio peccato, 71 [ 70] Donna de paradiso, 76 [75) Assai m'esforzo a guadagnare e 77 [76] Omo, mlttite a penzare.
--
The dissertation consists of a partial critical edition oflacopone da Todi's Laudario, and is a part of a research project that encompasses its complete edition. Within this project, coordinated by Professor Lino Leonardi, are also Andrea Giraudo and Giusep pina Orobello, both of whom have already obtained their PhD degrees with theses on Iacopone. These theses were supervised by Prof. Leonardi during cycles XXXII and
XXXIII) within the Romance Philology curriculum - Filologia e Critica PhD program of the University of Siena.
In recent decades, Leonardi has consistently advocated for a new edition of Iaco pone's Laudario. Since 1988, prompted by the research discoveries of Gianfranco Con tini and Rosanna Bettarini on the Laudario of Urbino, Leonardi has stressed the neces sity of a recensio conducted across the entire spectrum of testimonia. To support this position, Leonardi embarked on the critical edition of the laude 70 [ 69] 0 dolce amore and 2 Fugo la croce, demonstrating the feasibility of a stemmatic solution to the ecdotic problem of the Laudario. The editorial approaches of the two complete editions of the Laudario edited in the modern era, namely by Franca Ageno (1953) and Franco Mancini (1974), differ significantly. Ageno's edition relies solely on manuscripts from th Um brian group of the iacoponic tradition and it remains somewhat too closely aligned with the editio princeps (Bon), especially concerning the linguistic aspects of the edition. On the other hand, Mancini's edition considers codices froi.n other manuscript families, re sulting in new textual findings. However, it does not employ a rigorous methodology for determining the genealogy of codices and, consequently, for establishing the consti tutio textus. Ageno also compiled a sylloge in Poeti del Du.ecento. This compilation repre sents a significant advancement in solving the textual issues related to Iacopone's work, and Mancini was unable to surpass it in many respects. However, besicles the con straints imposed by the editorial office, Ageno's anthology is explicitly described as a provisional stage within a broader research program. This specific stage can be situated between the 1953 edition and the announced but, regrettably, never realized critical edi tion.
For the new edition of the Laudario, we will not consider the entire amount of testi monia, which comprises at least 353 manuscripts, along with around a dozen ancient prints. As Leonardi had already demonstrated during the "XXXVII Convegno storico internazionale della CISAM (Todi, October 8th- 11th, 2000)", outlining the idea of a pos sible new critical edition even before this project took shape, the surveys conducted on the entire tradition, initially by Bettarini and then by Leonardi, «offrono [...] elementi abbastanza sicuri per operare una scelta che renda ragionevolmente praticabile il pur sempre immane lavoro» (Leonardi 2001, 196). In summary, we are focusing on a selec ted set of testimonies - about twenty - already identified as representatives of every branch of the tradition during the speech in 2000 (approximately the 9% of the manu script testimonies). The project of the new critical edition of the Laudario relies on this canon, with minimal changes. The «Comitato Nazionale perle celebrazioni del VII centenario della morte di Iacopone da Todi (1306-2006)», a research group led once again by Leonardi and formed by Marisa Boschi, Alessio Decaria, Gaia Gubbini e Rob erto Tagliani, worked at the transcription and the collation of a great part of testimonia useful to the constititio textus: AAs Ch N Pd' S Urb, A' Ash' Be Br Ch' Cs G HL Le M Ma P Pr Sp Va Vb. The research conducted by this team, with some results presented at the conference held in Todi in December 2006, affirmed the model proposed by Leonardi in 2000. However, it did not lead to the completion of the critical edition.
The primary aim of my dissertation - that, alongwith those of Giraudo and Orobello marks the commencement of a new stage of the project - is to advance the work clone by the members of Comitato Nazionale, whose materials, atour disposai, are located in Florence at the Fondazione Ezio Franceschini - Archivio Gianfranco Contini. Based on the agreed-upon division of tasks, the corpus has been divided into three blocks fol lowing the numbering ofMancini's edition: laudes 1-33 have been assigned to Giraudo, laudes 34-66 to Orobello, and laudes 67-92, along with laudae incerti auctoris, to me. In the same order, we have established divisions to address the challenges related to the manuscript tradition of the Laudario, metric considerati ms, and linguistic aspects.
The dissertation is divided into two parts. The first part focuses on examining issues related to the linguistic structure of the edition and analyzing specific language aspects present in two manuscripts: the laudari from Chantilly and London. These manuscripts are categorized as 'todini' within iacoponic studies and are regarded as the most author itative testimonies of the Umbrian group. The primary objective of this research is to verify from a linguistic point of view the origin of these two codices as being from Todi, a determination that was previously based mainly on external evidence. This linguistic analysis is intended to identify the most representative manuscript for the formai struc ture of the edition. In the second part of the dissertation, I present the critical edition of specific texts from the first section under my supervision. These texts include the
laude 51 [ 68] Afra Ianni da la Verna, 52 [74] Que farai, Pier dal Murrone, 54 [78] Un arbore e da Dio piantato, 69 [68] Lo pastor per mio peccato, 71 [70] Donna de paradis0, 76 [75] Assai m'esforzo aguadagnare e 77 [76] Omo, mlttite a penzare.
Dès 1988, Leonardi a évoqué à plusieurs reprises l'opportunité d'une nouvelle édition du Laudario de Iacopone. Tout d'abord, en s'appuyant sur les travaux de Gianfranco Contini et Rosanna Bettarini portant sur le Laudario urbinate, le philologue a constaté le besoin d'une analyse exhaustive de tous les témoins. Ensuite, en réalisant l'édition critique des textes 70 [ 69] 0 dolce amore et 2 Fugo la croce, il a pu mettre en évidence la faisabilité d'une approche stemmatique pour résoudre le problème éditorial relatifs au Laudario. En fait, les choix éditoriaux des deux plus récentes éditions complètes du Laudario, à savoir celle de Franca Ageno (1953) et celle de Franco Mancini (1974), présentent des divergences significatives. La première se base exclusivement sur les manuscrits du groupe ombrien de la tradition manuscrite de Iacopone et reste fortement influencée par l' editio princeps (Bon), en particulier en ce qui concerne l'aspect linguistique de l'édition. La seconde édition, bien que la recherche ait été étendue à des manuscrits d'autres familles et ait apporté des contributions incontestables sur le plan textuel, n'a pas suivi une méthodologie rigoureuse pour déterminer les relations généalogiques et, par conséquent, pour établir le texte. Le recueil iacoponique (également édité par Ageno) inclus dans le volume des Poeti del Duecento représente une avancée décisive dans la résolution du problème textuel du Laudario et qui, à bien des égards, n'a pas été surpassée par l'édition de Mancini. Cependant, en plus d'une sélection partielle des textes et de l'absence d'un apparat critique et d'une justification du texte, l'anthologie est présentée comme une étape encore provisoire entre l'édition de 1953 et l'édition critique complète, annoncée mais malheureusement jamais réalisée.
Notre édition du Laudario ne rendra pas compte de l'ensemble des témoins, qui
totalisent au moins 353 manuscrits, auxquels on ajoute une dizaine d'imprimés. Coi;nme Leonardi l'avait déjà illustré en 2001, les enquêtes menées sur l'intégralité de la tradition (d'abord par Bettarini, puis par Leonardi lui-même) «offrono [...] elementi abbastanza sicuri per operare una scelta che renda ragionevolmente praticabile il pur sempre immane lavoro» (Leonardi 2001, 196). Par conséquent, l'édition aurait dû être réalisée à partir d'une sélection de manuscrits, soit une vingtaine de représentants considérés comme faisant autorité dans les différents secteurs de la tradition (ce qui représente environ 9% du total des manuscrits disponibles). Au sein du «Comitato Nazionale per le celebrazioni del VII centenario della morte di Iacopone da Todi (1306-2006)», un groupe de recherche coordonné par Leonardi et composé par Marisa Baschi, Alessio Decaria, Gaia Gubbini et Roberto Tagliani a ainsi entrepris le travail sur cette sélection. Ils ont transcrit et confronté la plupart des témoins considérés comme pertinents pour la constitution du texte (A' Ash' Be Br Ch' Cs G HL Le M Ma P Pr Sp Va Vb). Les recherches effectuées par cette équipe, dont une partie des résultats ont été présentés lors de la conférence tenue à Todi en décembre 2006, ont largement validé le modèle suggéré par Leonardi. Cependant, elles n'ont pas abouti à la réalisation de l'édition critique du Laudario.
Le premier objectif de ma thèse, qui lance une nouvelle phase du projet à côté de celles de Giraudo et d'Orobello, est de progresser dans les travaux entrepris par les membres du Comité National, dont les matériaux sont conservés à Florence à la Fondazione Ezio Franceschini - Archivio Gianfranco Contini. Le corpus a été subdivisé en trois blocs suivant la numérotation de l'édition Mancini, attribuant les laude 1 à 33 à Giraudo, le groupe 34 à 66 à Orobello, et le groupe 67 à 92, ainsi que l'annexe des textes d'auteur incertain, à notre propre responsabilité. De plus, nous avons convenu de subdiviser les trois principales questions comme suit : Giraudo se chargera de la tradition manuscrite et des aspects éditoriaux, Orobello traitera de la métrique; quant à nous, nous nous pencherons sur la langue du Laudario.
La thèse se compose de deux parties. Dans la première partie, nous avons examiné
les défis liés à la restitution de la structure linguistique del'édition et analysé de certains aspects de la langue des deux principaux témoins de la tradition de Iacopone, à savoir les manuscrits de Chantilly et de Londres. Ces enquêtes visent notamment à vérifier - d'un point de vue linguistique - l'origine des deux manuscrits, qui jusqu'à présent avait principalement été définie sur la base de éléments externes. L'objectif est donc d'identifier le témoin linguistiquement le plus fiable pour l'aspect formel de l'édition. La deuxième partie propose ensuite l'édition critique d'un choix des premiers textes de ma section, à savoir les laude 51 [68] Afra Ianni da la Verna, 52 [74] Que farai, Pier da Murrone, 54 [78] Un arbore è da Dio piantato, 69 [68] Lo pastor per mio peccato, 71 [ 70] Donna de paradiso, 76 [75) Assai m'esforzo a guadagnare e 77 [76] Omo, mlttite a penzare.
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The dissertation consists of a partial critical edition oflacopone da Todi's Laudario, and is a part of a research project that encompasses its complete edition. Within this project, coordinated by Professor Lino Leonardi, are also Andrea Giraudo and Giusep pina Orobello, both of whom have already obtained their PhD degrees with theses on Iacopone. These theses were supervised by Prof. Leonardi during cycles XXXII and
XXXIII) within the Romance Philology curriculum - Filologia e Critica PhD program of the University of Siena.
In recent decades, Leonardi has consistently advocated for a new edition of Iaco pone's Laudario. Since 1988, prompted by the research discoveries of Gianfranco Con tini and Rosanna Bettarini on the Laudario of Urbino, Leonardi has stressed the neces sity of a recensio conducted across the entire spectrum of testimonia. To support this position, Leonardi embarked on the critical edition of the laude 70 [ 69] 0 dolce amore and 2 Fugo la croce, demonstrating the feasibility of a stemmatic solution to the ecdotic problem of the Laudario. The editorial approaches of the two complete editions of the Laudario edited in the modern era, namely by Franca Ageno (1953) and Franco Mancini (1974), differ significantly. Ageno's edition relies solely on manuscripts from th Um brian group of the iacoponic tradition and it remains somewhat too closely aligned with the editio princeps (Bon), especially concerning the linguistic aspects of the edition. On the other hand, Mancini's edition considers codices froi.n other manuscript families, re sulting in new textual findings. However, it does not employ a rigorous methodology for determining the genealogy of codices and, consequently, for establishing the consti tutio textus. Ageno also compiled a sylloge in Poeti del Du.ecento. This compilation repre sents a significant advancement in solving the textual issues related to Iacopone's work, and Mancini was unable to surpass it in many respects. However, besicles the con straints imposed by the editorial office, Ageno's anthology is explicitly described as a provisional stage within a broader research program. This specific stage can be situated between the 1953 edition and the announced but, regrettably, never realized critical edi tion.
For the new edition of the Laudario, we will not consider the entire amount of testi monia, which comprises at least 353 manuscripts, along with around a dozen ancient prints. As Leonardi had already demonstrated during the "XXXVII Convegno storico internazionale della CISAM (Todi, October 8th- 11th, 2000)", outlining the idea of a pos sible new critical edition even before this project took shape, the surveys conducted on the entire tradition, initially by Bettarini and then by Leonardi, «offrono [...] elementi abbastanza sicuri per operare una scelta che renda ragionevolmente praticabile il pur sempre immane lavoro» (Leonardi 2001, 196). In summary, we are focusing on a selec ted set of testimonies - about twenty - already identified as representatives of every branch of the tradition during the speech in 2000 (approximately the 9% of the manu script testimonies). The project of the new critical edition of the Laudario relies on this canon, with minimal changes. The «Comitato Nazionale perle celebrazioni del VII centenario della morte di Iacopone da Todi (1306-2006)», a research group led once again by Leonardi and formed by Marisa Boschi, Alessio Decaria, Gaia Gubbini e Rob erto Tagliani, worked at the transcription and the collation of a great part of testimonia useful to the constititio textus: AAs Ch N Pd' S Urb, A' Ash' Be Br Ch' Cs G HL Le M Ma P Pr Sp Va Vb. The research conducted by this team, with some results presented at the conference held in Todi in December 2006, affirmed the model proposed by Leonardi in 2000. However, it did not lead to the completion of the critical edition.
The primary aim of my dissertation - that, alongwith those of Giraudo and Orobello marks the commencement of a new stage of the project - is to advance the work clone by the members of Comitato Nazionale, whose materials, atour disposai, are located in Florence at the Fondazione Ezio Franceschini - Archivio Gianfranco Contini. Based on the agreed-upon division of tasks, the corpus has been divided into three blocks fol lowing the numbering ofMancini's edition: laudes 1-33 have been assigned to Giraudo, laudes 34-66 to Orobello, and laudes 67-92, along with laudae incerti auctoris, to me. In the same order, we have established divisions to address the challenges related to the manuscript tradition of the Laudario, metric considerati ms, and linguistic aspects.
The dissertation is divided into two parts. The first part focuses on examining issues related to the linguistic structure of the edition and analyzing specific language aspects present in two manuscripts: the laudari from Chantilly and London. These manuscripts are categorized as 'todini' within iacoponic studies and are regarded as the most author itative testimonies of the Umbrian group. The primary objective of this research is to verify from a linguistic point of view the origin of these two codices as being from Todi, a determination that was previously based mainly on external evidence. This linguistic analysis is intended to identify the most representative manuscript for the formai struc ture of the edition. In the second part of the dissertation, I present the critical edition of specific texts from the first section under my supervision. These texts include the
laude 51 [ 68] Afra Ianni da la Verna, 52 [74] Que farai, Pier dal Murrone, 54 [78] Un arbore e da Dio piantato, 69 [68] Lo pastor per mio peccato, 71 [70] Donna de paradis0, 76 [75] Assai m'esforzo aguadagnare e 77 [76] Omo, mlttite a penzare.
Create date
07/02/2024 10:45
Last modification date
08/02/2024 7:16