Imagerie tomodensitométrique post-mortem du suicide

Details

Serval ID
serval:BIB_6FB69EC0B48D
Type
Article: article from journal or magazin.
Collection
Publications
Institution
Title
Imagerie tomodensitométrique post-mortem du suicide
Journal
Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle
Author(s)
Garetier M., Deloire L., Dédouit F., Dumousset E., Saccardy C., Ben Salem D.
ISSN
2211-5706
Publication state
Published
Issued date
10/2017
Peer-reviewed
Oui
Volume
98
Number
4-5
Pages
204-216
Language
french
Abstract
Le suicide est la huitième cause de mortalité en France et la première cause chez les 25–34 ans. La pendaison, l’intoxication médicamenteuse et l’usage d’une arme à feu sont les principaux modes suicidaires. Le scanner post-mortem est une aide à l’autopsie pour confirmer le suicide et éliminer une autre cause de décès. En cas de pendaison, les lésions de l’os hyoïde et/ou du cartilage thyroïdien sont retrouvées dans un peu plus d’un cas sur deux à l’autopsie. Les lésions des vertèbres cervicales sont rares, survenant en cas de chute d’une hauteur importante. Les reconstructions 3D permettent de visualiser le sillon laissé par le lien sur le cou. Dans les suicides par arme à feu, le scanner permet de déterminer l’orifice d’entrée et l’éventuel orifice de sortie, de visualiser les lésions parenchymateuses le long du trajet du projectile, et de localiser le projectile en cas de traumatisme pénétrant. Le trajet du projectile est plus difficile à déterminer au niveau thoraco-abdominal. Le scanner montre également des anomalies évocatrices en cas de suicide par noyade ou par arme blanche, mais son apport est plus limité en cas d’intoxication. Les phénomènes de décomposition et la modification de la position du corps vont limiter l’analyse des lésions tomodensitométriques.
Create date
15/06/2018 10:12
Last modification date
20/08/2019 15:28
Usage data