Complications neurocognitives tardives et difficultés de réinsertion scolaire chez les enfants guéris d’une tumeur de bas grade : Revue de la littérature entre 2010 et 2020
Details
Under indefinite embargo.
UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
Serval ID
serval:BIB_6B81C25481CC
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Complications neurocognitives tardives et difficultés de réinsertion scolaire chez les enfants guéris d’une tumeur de bas grade : Revue de la littérature entre 2010 et 2020
Director(s)
BECK-POPOVIC M.
Codirector(s)
DIEZI M.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2020
Language
french
Number of pages
26
Abstract
Contexte
Les tumeurs cérébrales représentent la principale cause oncologique de mortalité et de morbidité chez l’enfant et l’adolescent. Les gliomes représentent un type histologique de tumeurs cérébrales majoritairement de bas grade. Ces tumeurs sont traitées selon leur localisation dans le cerveau. Dans la majorité des cas, le traitement consiste en une exérèse chirurgicale suivie parfois d’une chimiothérapie ou, plus rarement, de radiothérapie. Le pronostic vital est excellent avec un retour à une vie sociale et à une scolarité active et productive normale envisageable. Cependant, les survivants sont à risque de développer des complications neurologiques et/ou neurocognitives qui peuvent avoir un impact négatif sur leur parcours scolaire et leur insertion dans la vie professionnelle.
Objectif
L’objectif est d’effectuer une revue de la littérature publiée durant les dix dernières années sur ces complications neurocognitives tardives, leur impact sur le parcours scolaire et la formation professionnelle ainsi que d’évaluer la nature et l’efficacité des mesures proposées pour améliorer le suivi de ces enfants et leur réinsertion scolaire.
Méthode
Une recherche systématique de la littérature sur les bases de données PubMed et Excerpta Medica dataBASE (EMBASE) a été conduite en suivant les recommandations PRISMA. Les articles ont été ensuite sélectionnés selon des critères d’inclusion et d’exclusion préétablis. Les études qui se focalisent sur les complications à long terme rencontrées par des survivants de tumeurs cérébrales de bas grade et/ou celles qui discutent d’un moyen d’aide à la réintégration scolaire ont été retenues et analysées.
Résultats
Il existe un consensus dans la littérature étudiée : les survivants de tumeurs de bas grade sont à risque de développer des complications neurologiques et neurocognitives tardives. Les domaines davantage atteints sont la mémoire de travail, la vitesse de traitement, l’attention, le raisonnement mathématique, les fonctions adaptatives, les compétences visuo- spatiales, les fonctions exécutives, le fonctionnement socio-émotionnel, la communication ainsi que la motricité fine. L’impact sur le parcours scolaire et/ou la formation professionnelle n’est pas négligeable. En effet, ils sont moins susceptibles de terminer leur scolarité, d’obtenir et de maintenir un emploi et leur revenu annuel est plus faible comparé à des groupes contrôles. Il semble qu’il existe un besoin des enfants, de leurs parents, du corps enseignant et du personnel soignant d’améliorer la communication autour des besoins notamment éducatifs de l’enfant, mais que peu de solutions s’offrent à eux. Des programmes permettant un meilleur partage des connaissances, des limites et des compétences de chacun permettent un accompagnement lors de la réinsertion scolaire avec un suivi et un soutien adaptés aux besoins spécifiques de l’enfant.
Les tumeurs cérébrales représentent la principale cause oncologique de mortalité et de morbidité chez l’enfant et l’adolescent. Les gliomes représentent un type histologique de tumeurs cérébrales majoritairement de bas grade. Ces tumeurs sont traitées selon leur localisation dans le cerveau. Dans la majorité des cas, le traitement consiste en une exérèse chirurgicale suivie parfois d’une chimiothérapie ou, plus rarement, de radiothérapie. Le pronostic vital est excellent avec un retour à une vie sociale et à une scolarité active et productive normale envisageable. Cependant, les survivants sont à risque de développer des complications neurologiques et/ou neurocognitives qui peuvent avoir un impact négatif sur leur parcours scolaire et leur insertion dans la vie professionnelle.
Objectif
L’objectif est d’effectuer une revue de la littérature publiée durant les dix dernières années sur ces complications neurocognitives tardives, leur impact sur le parcours scolaire et la formation professionnelle ainsi que d’évaluer la nature et l’efficacité des mesures proposées pour améliorer le suivi de ces enfants et leur réinsertion scolaire.
Méthode
Une recherche systématique de la littérature sur les bases de données PubMed et Excerpta Medica dataBASE (EMBASE) a été conduite en suivant les recommandations PRISMA. Les articles ont été ensuite sélectionnés selon des critères d’inclusion et d’exclusion préétablis. Les études qui se focalisent sur les complications à long terme rencontrées par des survivants de tumeurs cérébrales de bas grade et/ou celles qui discutent d’un moyen d’aide à la réintégration scolaire ont été retenues et analysées.
Résultats
Il existe un consensus dans la littérature étudiée : les survivants de tumeurs de bas grade sont à risque de développer des complications neurologiques et neurocognitives tardives. Les domaines davantage atteints sont la mémoire de travail, la vitesse de traitement, l’attention, le raisonnement mathématique, les fonctions adaptatives, les compétences visuo- spatiales, les fonctions exécutives, le fonctionnement socio-émotionnel, la communication ainsi que la motricité fine. L’impact sur le parcours scolaire et/ou la formation professionnelle n’est pas négligeable. En effet, ils sont moins susceptibles de terminer leur scolarité, d’obtenir et de maintenir un emploi et leur revenu annuel est plus faible comparé à des groupes contrôles. Il semble qu’il existe un besoin des enfants, de leurs parents, du corps enseignant et du personnel soignant d’améliorer la communication autour des besoins notamment éducatifs de l’enfant, mais que peu de solutions s’offrent à eux. Des programmes permettant un meilleur partage des connaissances, des limites et des compétences de chacun permettent un accompagnement lors de la réinsertion scolaire avec un suivi et un soutien adaptés aux besoins spécifiques de l’enfant.
Create date
07/09/2021 11:57
Last modification date
05/10/2022 6:42