Dans tout projet intellectuel, rien n’est anodin : brouillons, lettres, fiches, marginalia… L’étude de ces traces nous révèle comment le savant travaille, met en évidence des styles et des modes opératoires personnels, qui n’ont sans doute jamais été exprimés en tant que tels. Cette approche matérielle des savoirs ouvre dès lors un nouvel espace de réflexion autour des pratiques concrètes de la recherche et de leur importance dans l’exercice de la pensée.