Couverture vaccinale contre la grippe parmi le personnel des Urgences d’un Hôpital Universitaire en 2009 : différences entre les grippes saisonnière et pandémique
Details
Serval ID
serval:BIB_64A314C26DBB
Type
Inproceedings: an article in a conference proceedings.
Publication sub-type
Abstract (Abstract): shot summary in a article that contain essentials elements presented during a scientific conference, lecture or from a poster.
Collection
Publications
Institution
Title
Couverture vaccinale contre la grippe parmi le personnel des Urgences d’un Hôpital Universitaire en 2009 : différences entre les grippes saisonnière et pandémique
Title of the conference
Congrès de la Société Française de Médecine d'Urgence; Paris 2011; Présenation orale P305
Publisher
Urgences 2011
Organization
5ème congrès de la société française de médecine d’urgence
Address
Paris
Publication state
Published
Issued date
08/06/2011
Language
french
Abstract
Introduction
La vaccination du personnel hospitalier contre la grippe saisonnière (GS) est recommandée depuis de nombreuses années pour limiter sa transmission nosocomiale, limiter l’absentéisme et permettre le fonctionnement du système de santé en cas d’épidémie. La couverture vaccinale (CV) contre la GS plafonne à ~ 30 % dans notre hôpital, malgré une promotion active de la vaccination (information, campagnes de vaccination, présence dans les services de délégués vaccinaux durant les différents horaires).
En 2009, dans notre hôpital, la CV contre la nouvelle grippe pandémique (GP) a doublé par rapport celle contre la GS à la même saison. Par ailleurs, en raison de la GP, le port d’un masque chirurgical était devenu obligatoire pour le personnel asymptomatique non vacciné lors de contacts avec les patients.
Objectifs
Décrire les déterminants de la CV contre la GP et la GS au sein d’un service d’urgences hospitalières (SU). Evaluer la répercussion du port du masque obligatoire sur la CV de la GP.
Méthodes
Distribution au personnel du SU en septembre 2010 d’un questionnaire anonyme, basé sur une revue de littérature, recueillant les données démographiques, le statut vaccinal auto-déclaré contre la GS et la GP et les motifs d’acceptation ou refus des vaccins.
Résultats
Le taux de réponse était de 68 % sur 187 questionnaires (79 % des 111 infirmiers et 46 % des 76 médecins, p < 0,001). La moyenne d’âge était de 35 ± 9 ans ; 63 % de femmes. 49 % étaient vaccinés contre la GS et 63 % contre la GP (p < 0,001). Parmi les non vaccinés contre la GS, 40 % étaient vaccinés contre la GP et seulement 15 % des vaccinés contre la GP n’étaient pas vaccinés contre la GS (p < 0,001). Les principales raisons invoquées pour la vaccination contre la GP étaient : protéger sa famille (70 %), protéger les patients (64 %) et éviter le port du masque (62 %). Les principales raisons invoquées pour ne pas se vacciner étaient : préférer porter le masque (86 %), peur des effets secondaires (57 %) et doutes sur la sécurité (57 %) du vaccin.
Conclusions
Dans le service des urgences, la couverture vaccinale contre la GP était également supérieure à celle contre la GS. La majorité du personnel vacciné contre la GS l’a été contre la GP. Il semble que la crainte de disséminer la GP et la contrainte du port du masque durant la période épidémique aient été des facteurs incitatifs. Ces résultats sont à confronter à l’analyse des données de la même enquête conduite dans les autres services de l’hôpital.
La vaccination du personnel hospitalier contre la grippe saisonnière (GS) est recommandée depuis de nombreuses années pour limiter sa transmission nosocomiale, limiter l’absentéisme et permettre le fonctionnement du système de santé en cas d’épidémie. La couverture vaccinale (CV) contre la GS plafonne à ~ 30 % dans notre hôpital, malgré une promotion active de la vaccination (information, campagnes de vaccination, présence dans les services de délégués vaccinaux durant les différents horaires).
En 2009, dans notre hôpital, la CV contre la nouvelle grippe pandémique (GP) a doublé par rapport celle contre la GS à la même saison. Par ailleurs, en raison de la GP, le port d’un masque chirurgical était devenu obligatoire pour le personnel asymptomatique non vacciné lors de contacts avec les patients.
Objectifs
Décrire les déterminants de la CV contre la GP et la GS au sein d’un service d’urgences hospitalières (SU). Evaluer la répercussion du port du masque obligatoire sur la CV de la GP.
Méthodes
Distribution au personnel du SU en septembre 2010 d’un questionnaire anonyme, basé sur une revue de littérature, recueillant les données démographiques, le statut vaccinal auto-déclaré contre la GS et la GP et les motifs d’acceptation ou refus des vaccins.
Résultats
Le taux de réponse était de 68 % sur 187 questionnaires (79 % des 111 infirmiers et 46 % des 76 médecins, p < 0,001). La moyenne d’âge était de 35 ± 9 ans ; 63 % de femmes. 49 % étaient vaccinés contre la GS et 63 % contre la GP (p < 0,001). Parmi les non vaccinés contre la GS, 40 % étaient vaccinés contre la GP et seulement 15 % des vaccinés contre la GP n’étaient pas vaccinés contre la GS (p < 0,001). Les principales raisons invoquées pour la vaccination contre la GP étaient : protéger sa famille (70 %), protéger les patients (64 %) et éviter le port du masque (62 %). Les principales raisons invoquées pour ne pas se vacciner étaient : préférer porter le masque (86 %), peur des effets secondaires (57 %) et doutes sur la sécurité (57 %) du vaccin.
Conclusions
Dans le service des urgences, la couverture vaccinale contre la GP était également supérieure à celle contre la GS. La majorité du personnel vacciné contre la GS l’a été contre la GP. Il semble que la crainte de disséminer la GP et la contrainte du port du masque durant la période épidémique aient été des facteurs incitatifs. Ces résultats sont à confronter à l’analyse des données de la même enquête conduite dans les autres services de l’hôpital.
Keywords
Couverture vaccinale, grippe saisonnière 2009
Publisher's website
Open Access
Yes
Create date
19/09/2019 14:50
Last modification date
21/02/2020 6:26