« Les femmes qui se parfument doivent être admirées de loin » Les odeurs féminines dans Nana de Zola, Notre cœur de Maupassant et L’Ève future de Villiers de L’Isle-Adam

Details

Serval ID
serval:BIB_63833A1090FE
Type
Book:A book with an explicit publisher.
Collection
Publications
Institution
Title
« Les femmes qui se parfument doivent être admirées de loin » Les odeurs féminines dans Nana de Zola, Notre cœur de Maupassant et L’Ève future de Villiers de L’Isle-Adam
Author(s)
Borloz Sophie-Valentine
Publisher
Archipel Essais
Address of publication
Lausanne
Publication state
Published
Issued date
2015
Peer-reviewed
Oui
Language
french
Number of pages
108
Abstract
« Les femmes qui se parfument doivent être admirées de loin » : le mot d’ordre est quasi unanime à la fin du XIXe siècle. En écho au discours médical qui accuse les effluves artificiels de tromper sur la véritable nature et sur l’état de santé de la femme, les manuels de savoir-vivre de l’époque condamnent celles qui négligeraient les règles strictes concernant l’usage et le dosage des parfums. Pour les écrivains fin-de-siècle, le danger réside davantage dans le pouvoir addictif et lénifiant des senteurs féminines. Pris au piège de ces odeurs, les héros romanesques qui les respirent plongent dans des états seconds, dont seule la mort parvient – parfois – à les libérer.
Cet ouvrage étudie la façon dont dialoguent ces trois discours. Par l’analyse des romans Nana de Zola, Notre cœur de Maupassant et L’Ève future de Villiers de L’Isle-Adam, cet essai se propose de montrer comment, au crépuscule du XIXe siècle, les présupposés sociaux et scientifiques concernant les odeurs composent l’imaginaire collectif dans lequel puisent les auteurs pour créer des héroïnes toujours plus séduisantes, menaçantes… et parfumées.
Keywords
Littérature française, histoire de la parfumerie, olfaction, décadence
Create date
17/05/2017 15:17
Last modification date
21/08/2019 6:16
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