Effets de variations métaboliques sur l'activité de l'axe neuroendocrienien de la reproduction
Details
Serval ID
serval:BIB_52BFFEEDA0EA
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
Effets de variations métaboliques sur l'activité de l'axe neuroendocrienien de la reproduction
Director(s)
Pralong Pralong
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Address
Faculté de biologie et de médecine
Université de Lausanne
CH-1015 Lausanne
SUISSE
Université de Lausanne
CH-1015 Lausanne
SUISSE
Publication state
Accepted
Issued date
2016
Language
french
Abstract
L'article
L'article qui fait l'objet de ma thèse de doctorat, « Decreasing insulin sensitivity in women induces altérations in LH pulsatility », présente les résultats d'une étude que j'ai menée au sein du laboratoire d'endocrinologie du Professeur Pralong à Lausanne. L'équipe du Professeur Pralong, spécialisée dans l'étude de l'axe neuroendocrinien de la reproduction, a récemment étendu son domaine de recherche à la nutrition et à l'obésité. En s'intéressant au lien entre nutrition et fertilité, l'étude présentée ici se situe à l'intersection de ces problématiques.
Contexte et enjeux de la recherche
Chez la femme, la régulation de la fertilité est intimement liée à l'état nutritionnel. La sous- alimentation, qu'elle soit d'origine environnementale ou psychologique est bien connue pour perturber voir supprimer les cycles menstruels. Sur le plan évolutif, ce phénomène est généralement compris comme un mécanisme protecteur permettant d'éviter une grossesse en temps de famine. Mais à une époque où l'abondance a supplanté les disettes et où l'obésité gagne du terrain sur tous les continents, comment s'adapte le système hormonal de la reproduction ? Des études épidémiologiques ont observé que l'excès pondéral et l'obésité sont aussi responsables d'une baisse de la fertilité. Cependant, les mécanismes qui associent l'obésité aux troubles de la reproduction restent à découvrir. Dans ce contexte, nous avons établi un protocole destiné à observer les effets d'un régime hypercalorique sur les hormones féminines de la reproduction, ainsi qu'à analyser le rôle de l'insuline dans ces mécanismes.
Conclusions et perspectives
Les résultats de notre étude ont permis d'établir qu'un régime hypercalorique d'un mois, chez des jeunes femmes minces et en bonne santé, induit des altérations de la sécrétion de l'hormone lutéinisante (LH), une molécule clé dans la régulation de la fertilité. Le métabolisme de l'insuline se trouve lui aussi perturbé avec notamment le développement d'une résistance périphérique à l'insuline. De plus, la corrélation que l'on a retrouvée entre la modification de résistance à l'insuline et les troubles de sécrétion de la LH, nous permet de proposer un mécanisme expliquant le lien entre excès calorique et baisse de la fertilité.
Ces résultats amènent un nouvel éclairage sur les troubles de la fertilité de ia femme obèse ainsi que de nouvelles perspectives pour améliorer la prise en charge de cette pathologie. Des études complémentaires sur les femmes obèses infertiles permettront d'étayer nos conclusions et de mieux délimiter les implications cliniques de nos observations.
L'article qui fait l'objet de ma thèse de doctorat, « Decreasing insulin sensitivity in women induces altérations in LH pulsatility », présente les résultats d'une étude que j'ai menée au sein du laboratoire d'endocrinologie du Professeur Pralong à Lausanne. L'équipe du Professeur Pralong, spécialisée dans l'étude de l'axe neuroendocrinien de la reproduction, a récemment étendu son domaine de recherche à la nutrition et à l'obésité. En s'intéressant au lien entre nutrition et fertilité, l'étude présentée ici se situe à l'intersection de ces problématiques.
Contexte et enjeux de la recherche
Chez la femme, la régulation de la fertilité est intimement liée à l'état nutritionnel. La sous- alimentation, qu'elle soit d'origine environnementale ou psychologique est bien connue pour perturber voir supprimer les cycles menstruels. Sur le plan évolutif, ce phénomène est généralement compris comme un mécanisme protecteur permettant d'éviter une grossesse en temps de famine. Mais à une époque où l'abondance a supplanté les disettes et où l'obésité gagne du terrain sur tous les continents, comment s'adapte le système hormonal de la reproduction ? Des études épidémiologiques ont observé que l'excès pondéral et l'obésité sont aussi responsables d'une baisse de la fertilité. Cependant, les mécanismes qui associent l'obésité aux troubles de la reproduction restent à découvrir. Dans ce contexte, nous avons établi un protocole destiné à observer les effets d'un régime hypercalorique sur les hormones féminines de la reproduction, ainsi qu'à analyser le rôle de l'insuline dans ces mécanismes.
Conclusions et perspectives
Les résultats de notre étude ont permis d'établir qu'un régime hypercalorique d'un mois, chez des jeunes femmes minces et en bonne santé, induit des altérations de la sécrétion de l'hormone lutéinisante (LH), une molécule clé dans la régulation de la fertilité. Le métabolisme de l'insuline se trouve lui aussi perturbé avec notamment le développement d'une résistance périphérique à l'insuline. De plus, la corrélation que l'on a retrouvée entre la modification de résistance à l'insuline et les troubles de sécrétion de la LH, nous permet de proposer un mécanisme expliquant le lien entre excès calorique et baisse de la fertilité.
Ces résultats amènent un nouvel éclairage sur les troubles de la fertilité de ia femme obèse ainsi que de nouvelles perspectives pour améliorer la prise en charge de cette pathologie. Des études complémentaires sur les femmes obèses infertiles permettront d'étayer nos conclusions et de mieux délimiter les implications cliniques de nos observations.
Create date
06/04/2017 10:28
Last modification date
20/08/2019 14:08