The multispecies city: becoming with rats in Zurich
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Serval ID
serval:BIB_2D70112B3C7F
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
The multispecies city: becoming with rats in Zurich
Director(s)
Müller Martin
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des géosciences et de l'environnement
Publication state
Accepted
Issued date
2023
Language
english
Abstract
This thesis focuses on rethinking the rat-human relationships in Zurich’s multispecies urban landscape. The shared history of Norway rats (rattus norvegicus) with humankind and their ubiquity as urban animals has given rats a reputation as pesky pests and a branded them as generally unwelcomed co-inhabitants of what are considered human spaces in the city. Taking its cue from the question “How can we rethink the rat-human relationship in a multispecies city?” this thesis argues for a reconsideration of the rat-human relationship in terms of a more-than-human co-becoming. I use a combination of theoretical approaches from the fields of Urban Political Ecology (UPE) and Animal Geographies to advance the understanding of the co-constituted relations between humans and other-than-human beings in order to explore the different roles and spaces of rats in Zurich. Using the concepts of the ‘rat multiple’ (Mol, 2003), ‘rat spaces and places’ (Philo & Wilbert, 2000) as central themes, the thesis reveals how spatial, legal, and political contexts shape rat lives in the social and material fabric of urban environments. Noting the many pitfalls of anthropocentric approaches, this thesis proposes a more-than-human methodology which allows for the study of urban rats in their multiple roles, emphasizing their co- constitutive nature in shaping the urban environment and human-rat relations (Brighenti & Pavoni, 2020; Urbanik, 2012). I apply mixed-methods approach grounded in a multispecies ethnography in order to capture complex entanglements through participant observation, interviews, and field notes, which enabled me to address the methodological consequences of the epistemological challenges of conducting animal research. As such, this thesis contributes to acknowledging and respecting the unheard voices and traces of other-than-human beings and make space for their stories to emerge (Dooren & Rose, 2012). Through this data I analyse the ‘becoming with’ (Haraway, 2008) of rats, humans, and other-than-human beings and explore the ramifications thereof in regards ways of co-existence in a multispecies city. Overall, by examining the making, killing and ‘becoming with’ rats in Zurich, this thesis advances the understanding of the rat-human relationship and, in particular, how this relationship has been shaped through socio-cultural and spatial interactions. By critically questioning and challenging the fixed boundaries and categories of how rats are perceived and where they should be, this thesis works toward a more informed multispecies co-existence between rats, humans, and other-than-human species.
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Cette thèse vise à repenser les relations entre le rat et l’homme dans le paysage urbain multispécifique de Zurich. L’histoire commune qu’entretiennent les rats de Norvège (rattus
norvegicus) et l’humanité, ainsi que leur omniprésence en tant qu’animaux urbains ont donné aux rats une réputation d’animaux nuisibles et les ont stigmatisés comme co-habitants non désirés de ce qui est considéré comme des espaces humains dans la ville. Partant de la question “Comment pouvons-nous repenser la relation rat-homme dans une ville multi-espèces ?”, cette thèse plaide pour une reconsidération de la relation rat-homme en termes de coappartenance plus qu’humaine. J’utilise une combinaison d’approches théoriques issues des domaines de l’écologie politique urbaine (Urban Political Ecology, UPE) et des géographies animales pour faire progresser la compréhension des relations co-constituées entre les humains et les êtres autres qu’humains afin d’explorer les différents rôles et espaces propres aux rats à Zurich. En utilisant les concepts de ‘rat multiple’ (Mol, 2003) et de ‘rat spaces and places’ (Philo & Wilbert, 2000) comme thèmes centraux,la thèse révèle comment les contextes spatiaux, juridiques et politiques façonnent la vie des rats dans le tissu social et matériel des environnements urbains.
Contournant les écueils des approches anthropocentriques, cette thèse propose une méthodologie plus qu’humaine qui permet d’étudier les rats urbains dans leurs rôles multiples, en mettant l’accent sur leur nature co-constitutive dans le façonnement de l’environnement urbain et des relations homme-rat (Brighenti & Pavoni, 2020 ; Urbanik, 2012). Je applique une approche mixte fondée sur une ethnographie multi-espèces afin de saisir ces enchevêtrements complexes par le biais de l’observation participante, d’entretiens et de notes de terrain. Ce travail m’a permis d’aborder les conséquences méthodologiques des défis épistémologiques liés à la recherche sur les animaux. En tant que telle, cette thèse contribue à reconnaître et à respecter les voix et les traces non entendues des êtres autres qu’humains et à faire émerger leurs histoires (Dooren & Rose, 2012). À travers les données récoltées, j’analyse le ‘becoming with’ (Haraway, 2008) des rats, des humains et des êtres autres qu’humains, et j’explore l’articulation de ce phénomène avec les modes de coexistence dans une ville multi-espèces.
Enfin, en examinant la fabrication, la mise à mort et le ‘becoming with’ des rats à Zurich, cette thèse fait progresser la compréhension de la relation entre le rat et l’homme et, en particulier, la manière dont cette relation a été façonnée par les interactions socioculturelles et spatiales. En remettant en question les limites et les catégories fixes de la perception des rats et de l’endroit où ils devraient se trouver, cette thèse œuvre en faveur d’une coexistence multi-espèces mieux informée entre les rats, les humains et les espèces autres qu’humaines.
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Cette thèse vise à repenser les relations entre le rat et l’homme dans le paysage urbain multispécifique de Zurich. L’histoire commune qu’entretiennent les rats de Norvège (rattus
norvegicus) et l’humanité, ainsi que leur omniprésence en tant qu’animaux urbains ont donné aux rats une réputation d’animaux nuisibles et les ont stigmatisés comme co-habitants non désirés de ce qui est considéré comme des espaces humains dans la ville. Partant de la question “Comment pouvons-nous repenser la relation rat-homme dans une ville multi-espèces ?”, cette thèse plaide pour une reconsidération de la relation rat-homme en termes de coappartenance plus qu’humaine. J’utilise une combinaison d’approches théoriques issues des domaines de l’écologie politique urbaine (Urban Political Ecology, UPE) et des géographies animales pour faire progresser la compréhension des relations co-constituées entre les humains et les êtres autres qu’humains afin d’explorer les différents rôles et espaces propres aux rats à Zurich. En utilisant les concepts de ‘rat multiple’ (Mol, 2003) et de ‘rat spaces and places’ (Philo & Wilbert, 2000) comme thèmes centraux,la thèse révèle comment les contextes spatiaux, juridiques et politiques façonnent la vie des rats dans le tissu social et matériel des environnements urbains.
Contournant les écueils des approches anthropocentriques, cette thèse propose une méthodologie plus qu’humaine qui permet d’étudier les rats urbains dans leurs rôles multiples, en mettant l’accent sur leur nature co-constitutive dans le façonnement de l’environnement urbain et des relations homme-rat (Brighenti & Pavoni, 2020 ; Urbanik, 2012). Je applique une approche mixte fondée sur une ethnographie multi-espèces afin de saisir ces enchevêtrements complexes par le biais de l’observation participante, d’entretiens et de notes de terrain. Ce travail m’a permis d’aborder les conséquences méthodologiques des défis épistémologiques liés à la recherche sur les animaux. En tant que telle, cette thèse contribue à reconnaître et à respecter les voix et les traces non entendues des êtres autres qu’humains et à faire émerger leurs histoires (Dooren & Rose, 2012). À travers les données récoltées, j’analyse le ‘becoming with’ (Haraway, 2008) des rats, des humains et des êtres autres qu’humains, et j’explore l’articulation de ce phénomène avec les modes de coexistence dans une ville multi-espèces.
Enfin, en examinant la fabrication, la mise à mort et le ‘becoming with’ des rats à Zurich, cette thèse fait progresser la compréhension de la relation entre le rat et l’homme et, en particulier, la manière dont cette relation a été façonnée par les interactions socioculturelles et spatiales. En remettant en question les limites et les catégories fixes de la perception des rats et de l’endroit où ils devraient se trouver, cette thèse œuvre en faveur d’une coexistence multi-espèces mieux informée entre les rats, les humains et les espèces autres qu’humaines.
Create date
26/02/2024 14:07
Last modification date
09/05/2024 6:36