Régulation professionnelle dans un contexte de changement. Le cas des enseignants-chercheurs à l'Université de Lausanne
Details
Download: BIB_2D5F42FA2B38.P001.pdf (7471.90 [Ko])
State: Public
Version: After imprimatur
State: Public
Version: After imprimatur
Serval ID
serval:BIB_2D5F42FA2B38
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
Régulation professionnelle dans un contexte de changement. Le cas des enseignants-chercheurs à l'Université de Lausanne
Director(s)
Giauque DF.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des sciences sociales et politiques
Address
Faculté des sciences sociales et politiques (SSP) Université de Lausanne CH-1015 Lausanne SUISSE
Publication state
Accepted
Issued date
06/2015
Language
french
Number of pages
438
Abstract
Avec l'avènement d'une économie du savoir de plus en plus compétitive, le paysage universitaire suisse a
connu de profonds changements ces dernières décennies. Afin d'améliorer la compétitivité de nos
universités, les élites politico-administratives et universitaires ont accordé plus d'autonomie de gestion aux
directions de nos universités. En contrepartie, ces dernières se sont alors engagées à réaliser un certain
nombre d'objectifs stratégiques et à en rendre compte au travers de processus d'évaluation. Dans ce
contexte de « Nouvelle Gestion Publique », les enseignants-chercheurs sont donc sensés orienter leur travail de
manière à faire coïncider leurs objectifs scientifiques personnels avec les objectifs stratégiques définis entre
leur direction et l'Etat. Face à ces changements, dans quelle mesure ce groupe professionnel, jouissant
traditionnellement d'une autonomie et d'un pouvoir discrétionnaire élevés, est-il encore capable de
maintenir une capacité de régulation autonome ? C'est à cette question que nous avons voulu répondre
dans le cadre de cette thèse.
Pour ce faire, nous avons développé un modèle original d'analyse de la régulation professionnelle. Nous
l'avons ensuite appliqué à trois facultés de l'Université de Lausanne. L'analyse de nos entretiens semi
directifs nous a alors montré que les enseignants-chercheurs de ces trois facultés étaient encore en mesure
de maintenir une capacité d'autorégulation de leurs pratiques professionnelles. Certes nous avons constaté
une certaine « homogénéisation » de ces dernières, mais celle-ci concerne avant tout des aspects marginaux du
travail des enseignants-chercheurs. Autrement dit, les enseignants-chercheurs ont su adapter des aspects
secondaires de leurs pratiques aux attentes externes afin de préserver le « coeur » de leur activité
professionnelle. Cela nous a donc permis de conclure que ce groupe professionnel est toujours en mesure
de maintenir un niveau d'autorégulation élevé malgré la mise en place d'une nouvelle gouvernance
universitaire et des attentes toujours plus grandes en terme d' « accountability ».
connu de profonds changements ces dernières décennies. Afin d'améliorer la compétitivité de nos
universités, les élites politico-administratives et universitaires ont accordé plus d'autonomie de gestion aux
directions de nos universités. En contrepartie, ces dernières se sont alors engagées à réaliser un certain
nombre d'objectifs stratégiques et à en rendre compte au travers de processus d'évaluation. Dans ce
contexte de « Nouvelle Gestion Publique », les enseignants-chercheurs sont donc sensés orienter leur travail de
manière à faire coïncider leurs objectifs scientifiques personnels avec les objectifs stratégiques définis entre
leur direction et l'Etat. Face à ces changements, dans quelle mesure ce groupe professionnel, jouissant
traditionnellement d'une autonomie et d'un pouvoir discrétionnaire élevés, est-il encore capable de
maintenir une capacité de régulation autonome ? C'est à cette question que nous avons voulu répondre
dans le cadre de cette thèse.
Pour ce faire, nous avons développé un modèle original d'analyse de la régulation professionnelle. Nous
l'avons ensuite appliqué à trois facultés de l'Université de Lausanne. L'analyse de nos entretiens semi
directifs nous a alors montré que les enseignants-chercheurs de ces trois facultés étaient encore en mesure
de maintenir une capacité d'autorégulation de leurs pratiques professionnelles. Certes nous avons constaté
une certaine « homogénéisation » de ces dernières, mais celle-ci concerne avant tout des aspects marginaux du
travail des enseignants-chercheurs. Autrement dit, les enseignants-chercheurs ont su adapter des aspects
secondaires de leurs pratiques aux attentes externes afin de préserver le « coeur » de leur activité
professionnelle. Cela nous a donc permis de conclure que ce groupe professionnel est toujours en mesure
de maintenir un niveau d'autorégulation élevé malgré la mise en place d'une nouvelle gouvernance
universitaire et des attentes toujours plus grandes en terme d' « accountability ».
Keywords
régulation professionnelle, enseignants-chercheurs, changements, sociologie des professions, sociologie des organisations
Create date
09/06/2015 11:14
Last modification date
20/08/2019 14:12