L’EBUS au CHUV : étude rétrospective sur la prise en charge anesthésique et ses implications
Details

UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
Serval ID
serval:BIB_1FB32FC17C82
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
L’EBUS au CHUV : étude rétrospective sur la prise en charge anesthésique et ses implications
Director(s)
CHOLLET-RIVIER M.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2020
Language
french
Number of pages
19
Abstract
L’EBUS (endobronchial ultrasound) est un instrument d’investigation pneumologique minimale invasive qui est constitué d’un bronchoscope équipé d’une petite sonde d’ultrason qui peut être couplé à une aiguille de ponction (EBUS-TBNA). Cet appareil permet la ponction de tissu péri- bronchique par aiguille fine sous guidage ultrasonographique. Le nom EBUS fait également référence à l’intervention elle-même qui, au CHUV (Centre hospitalier universitaire Vaudois), est toujours précédée d’une bronchoscopie souple classique de repérage. Cet instrument a été mis sur le marché au début des années 2000 et s’est imposé comme un outil très efficace pour procéder notamment au bilan de cancers pulmonaires et pour permettre le diagnostic de lymphadénomégalies médiastinales (1, 20, 21, 32, 40).
Bien que la médiastinoscopie soit encore le gold standard pour les investigations pulmonaires et médiastinales interventionnelles à cette époque-là (24, 34), L’EBUS sera décrit comme plus sensible, plus spécifique et pourvoyeur de moins de complications que la médiastinoscopie (4, 5, 33). La médiastinoscopie nécessite une anesthésie générale et présente peu de complication si elle est pratiquée par un opérateur expérimenté mais elle est coûteuse et invasive. Cela justifie l’intérêt croissant pour les techniques de biopsie « minimalement invasives ».
Les échantillons de tissus prélevés par l’EBUS-TBNA ne sont intéressants que si leur qualité est similaire à ceux obtenu par les techniques chirurgicales classiques permettent l’obtention d’informations histologiques, moléculaires et génétiques pertinentes. En effet, la typisation histologique et la détection d’éventuelles mutations dans le tissu tumoral guident aujourd’hui les stratégies thérapeutiques en oncologie. Plusieurs études ont montré que le matériel biologique prélevé par l’EBUS permet la réalisation d’analyses histo-pathologiques et cytologiques fiables (29, 30, 47).
En 2006 et 2008 respectivement, Hert and al. (2) et Yasufuku and all. (27) montrent la supériorité de l’EBUS par rapport au scanner et au PET-scanner pour le diagnostic des cancers pulmonaires. Progressivement, l’EBUS est également accepté comme la méthode de choix pour le diagnostic et le staging des lymphadénopathies d’étiologies variées (3), notamment inflammatoires (31). En 2013, la 3ème édition des guidelines du Collège américain de médecine thoracique (6) concernant le bilan du cancer pulmonaire fait le résumé de l’état actuel des connaissances en matière d’investigation par EBUS et rapporte une sensibilité médiane de 89% et une valeur prédictive négative médiane de 91%. Se basant sur ces considérations, le panel d’expert recommande l’EBUS à la place des techniques chirurgicales classiques telle que la médiastinoscopie comme premier bilan du cancer du poumon. Les guidelines européennes de 2015 vont dans le même sens (25, 26).
Bien que la médiastinoscopie soit encore le gold standard pour les investigations pulmonaires et médiastinales interventionnelles à cette époque-là (24, 34), L’EBUS sera décrit comme plus sensible, plus spécifique et pourvoyeur de moins de complications que la médiastinoscopie (4, 5, 33). La médiastinoscopie nécessite une anesthésie générale et présente peu de complication si elle est pratiquée par un opérateur expérimenté mais elle est coûteuse et invasive. Cela justifie l’intérêt croissant pour les techniques de biopsie « minimalement invasives ».
Les échantillons de tissus prélevés par l’EBUS-TBNA ne sont intéressants que si leur qualité est similaire à ceux obtenu par les techniques chirurgicales classiques permettent l’obtention d’informations histologiques, moléculaires et génétiques pertinentes. En effet, la typisation histologique et la détection d’éventuelles mutations dans le tissu tumoral guident aujourd’hui les stratégies thérapeutiques en oncologie. Plusieurs études ont montré que le matériel biologique prélevé par l’EBUS permet la réalisation d’analyses histo-pathologiques et cytologiques fiables (29, 30, 47).
En 2006 et 2008 respectivement, Hert and al. (2) et Yasufuku and all. (27) montrent la supériorité de l’EBUS par rapport au scanner et au PET-scanner pour le diagnostic des cancers pulmonaires. Progressivement, l’EBUS est également accepté comme la méthode de choix pour le diagnostic et le staging des lymphadénopathies d’étiologies variées (3), notamment inflammatoires (31). En 2013, la 3ème édition des guidelines du Collège américain de médecine thoracique (6) concernant le bilan du cancer pulmonaire fait le résumé de l’état actuel des connaissances en matière d’investigation par EBUS et rapporte une sensibilité médiane de 89% et une valeur prédictive négative médiane de 91%. Se basant sur ces considérations, le panel d’expert recommande l’EBUS à la place des techniques chirurgicales classiques telle que la médiastinoscopie comme premier bilan du cancer du poumon. Les guidelines européennes de 2015 vont dans le même sens (25, 26).
Keywords
EBUS, Bronchoscopie, Anesthésie, Complications anesthésiques
Create date
07/09/2021 12:45
Last modification date
18/11/2022 6:42