Prévalence et utilisation non-médicale de médicaments sur ordonnance et des smart-drugs au sein des étudiants de médecine de l’université de Lausanne
Details

UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
Serval ID
serval:BIB_1D3EF3BAA3F8
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Prévalence et utilisation non-médicale de médicaments sur ordonnance et des smart-drugs au sein des étudiants de médecine de l’université de Lausanne
Director(s)
GAUME J.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2024
Language
french
Number of pages
22
Abstract
Objectif : Ce travail vise à évaluer la prévalence de l’usage non médical de médicaments sur ordonnance (NMUPD) et de smart-drugs chez les étudiants en médecine de l’Université de Lausanne, en analysant les fréquences de consommation, les motivations associées et les éventuelles différences selon le genre.
Méthode : Les données proviennent de la troisième vague de l’étude longitudinale ETMED-L (Étude longitudinale sur la santé mentale et la compétence interpersonnelle des étudiants en médecine). Un total de 1053 étudiants a répondu à un questionnaire portant sur la consommation de substances psychoactives au cours des 12 derniers mois. L’analyse a porté sur six classes de NMUPD et six smart-drugs pharmaceutiques. Des analyses descriptives et des tests du chi2 ont été réalisés (p < 0.05).
Résultats : La prévalence globale de l’usage non médical de médicaments sur ordonnance s’élève à 16.1%, avec une différence significative selon le genre (p < 0.014), les personnes non- binaires rapportant une prévalence plus élevée. Les substances les plus consommées sont les anxiolytiques (7.5%), les somnifères (5.8%) et les antidépresseurs (3.8%). Aucune autre différence de genre n’a été retrouvée, sauf pour les stimulants (p < 0.001).
Pour les smart-drugs, 5.2% des étudiants en ont consommé, principalement du méthylphénidate (2.3%), des antidépresseurs (1.4%) et des bêta-bloquants (1.3%). Les effets les plus recherchés sont l’augmentation des capacités et performances intellectuelles, ainsi que la réduction du stress et de l’anxiété.
Conclusion : Ces résultats mettent en évidence une consommation non négligeable de médicaments à usage non médical et de smart-drugs dans cette population. L’association rapportée dans la littérature entre l’usage de ces substances et des symptômes anxiodépressifs souligne la nécessité de stratégies de prévention et de soutien psychologique adaptées aux étudiants en médecine.
Méthode : Les données proviennent de la troisième vague de l’étude longitudinale ETMED-L (Étude longitudinale sur la santé mentale et la compétence interpersonnelle des étudiants en médecine). Un total de 1053 étudiants a répondu à un questionnaire portant sur la consommation de substances psychoactives au cours des 12 derniers mois. L’analyse a porté sur six classes de NMUPD et six smart-drugs pharmaceutiques. Des analyses descriptives et des tests du chi2 ont été réalisés (p < 0.05).
Résultats : La prévalence globale de l’usage non médical de médicaments sur ordonnance s’élève à 16.1%, avec une différence significative selon le genre (p < 0.014), les personnes non- binaires rapportant une prévalence plus élevée. Les substances les plus consommées sont les anxiolytiques (7.5%), les somnifères (5.8%) et les antidépresseurs (3.8%). Aucune autre différence de genre n’a été retrouvée, sauf pour les stimulants (p < 0.001).
Pour les smart-drugs, 5.2% des étudiants en ont consommé, principalement du méthylphénidate (2.3%), des antidépresseurs (1.4%) et des bêta-bloquants (1.3%). Les effets les plus recherchés sont l’augmentation des capacités et performances intellectuelles, ainsi que la réduction du stress et de l’anxiété.
Conclusion : Ces résultats mettent en évidence une consommation non négligeable de médicaments à usage non médical et de smart-drugs dans cette population. L’association rapportée dans la littérature entre l’usage de ces substances et des symptômes anxiodépressifs souligne la nécessité de stratégies de prévention et de soutien psychologique adaptées aux étudiants en médecine.
Keywords
NMUPD, smart-drug, étudiants, médecine, Lausanne
Create date
24/04/2025 11:16
Last modification date
25/04/2025 7:11