Die Direktzahlungen für besondere ökologische Leistungen der Landwirtschaft bilden einen zentralen Pfeiler der neuen schweizerischen Agrarpolitik. Noch ist allerdings ungewiss, ob dieses äusserst kostspielige Instrument tatsächlich zu einer stärkeren Berücksichtigung ökologischer Belange in der Landwirtschaft führen wird. Im vorliegenden Beitrag formuliert der Autor, der sich seit langem mit ökologisierungsprozessen in der Landwirtschaft befasst, anhand eines politikanalytischen Modells wichtige Fragestellungen und Hypothesen für künftige Evaluationen der Auswirkungen dieser Direktzahlungen. Der Beitrag fordert eindringlich dazu auf, im Interesse der künftigen Konsolidierung dieser Politik derartige Untersuchungen nicht zu vernachlässigen. Denn wenn sich die Landwirtschaftspolitik diesen Fragen nicht stellt, läuft sie Gefahr, ihre politische Unterstützung zu verlieren.
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Les paiements directs pour des prestations écologiques constituent un pilier central de la nouvelle politique agricole de la Suisse. Mais il n'est de loin pas sûr que ce nouvel instrument, au demeurant fort coûteux, atteindra les objectifs d'une écologisation des pratiques agricoles. Dans le présent article, l'auteur qui s'occupe depuis longtemps de l'analyse de processus d'écologisation dans le domaine de l'agriculture, présente, à l'aide d'un modèle courant d'analyse des politiques publiques, quelques questionnements et hypothèses concernant les effets de cette nouvelle politique, questionnements utiles pour de futures évaluations. La contribution encourage vivement les acteurs de la politique agricole à ne pas négliger de telles études, afin d'être en mesure de consolider et renforcer politiquement la mise en oeuvre de ce nouveau type d'instruments. Finalement, l'auteur met clairement en garde les responsables agricoles: si la politique agricole ne se pose pas elle-même ces questions, elle court alors le risque de perdre le soutien politique dont elle jouit encore aujourd'hui.