Impact de l’hypertension pulmonaire chez des patients BPCO transplantés
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Serval ID
serval:BIB_0C687C0514F0
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Impact de l’hypertension pulmonaire chez des patients BPCO transplantés
Director(s)
AUBERT J.-D.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2016
Language
french
Number of pages
15
Abstract
Introduction
L’hypertension pulmonaire (HTP) est une complication fréquente de la bronchopneumopathie
obstructive (BPCO). L’HTP est définie par une pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm)
25 mmHg au cathétérisme cardiaque droit. Peu d’études se sont intéressées au pronostic posttransplantation
pulmonaire de patients BPCO avec une HTP.
Méthodologie
Notre travail consiste en une étude rétrospective des dossiers de patients avec diagnostic principal
de BPCO ayant bénéficié d’une transplantation pulmonaire au CHUV entre 2004 et 2015. Les valeurs
du cathétérisme cardiaque droit du bilan pré-greffe, en particulier la PAPm furent relevés, permettant
de classifier les patients en groupes avec et sans HTP. Ces groupes furent comparés entre eux en termes
de morbidité dans les suites directes opératoires et de survie à long terme.
Résultats
Les patients développant une dysfonction primaire du greffon (DPG) ne présentaient pas de pressions
pulmonaires plus élevées que ceux n’en développant pas (p=0.1545). Il en est de même des
patients ayant bénéficié d’une circulation extra-corporelle (CEC) en per-opératoire (p=0.2615).
Aucune relation n’est apparue entre la valeur de la PAPm et la durée d’intubation (p=0.34), par
contre une légère relation est apparue entre le durée de séjour aux soins intensifs (SI) et la valeur de
la PAPm (p=0.013).
Les patients présentant une PAPm 35 mmHg n’étaient pas intubés plus longtemps que les patients
avec une PAPm<35 mmHg (p=0.1842), et ne restaient pas plus longtemps aux SI (p=0.1814).
Il n’y avait également aucune différence significative entre les 2 groupes dans l’usage de CEC peropératoire
(p=0.4453), d’ECMO en post-opératoire (p=0.4453), ou dans la survenue d’une DPG
(p=0.6246).
Il n’y avait pas de différence dans la survie à long terme entre les patients présentant une HTP et
ceux n’en présentant pas (p=0.68), avec une survie à 5 ans de respectivement 76% et 70%.
Conclusion
Notre étude ne montre aucune corrélation chez les patients BPCO entre la valeur de la PAPm au
bilan pré-greffe et la morbidité post-transplantation, hormis le nombre de jours aux SI. Il en est de
même pour la survie à long terme. Une HTP légère à modérée chez un patient BPCO ne serait donc
pas délétère tant dans les suites directes de la transplantation pulmonaire que dans la survie à long
terme.
L’hypertension pulmonaire (HTP) est une complication fréquente de la bronchopneumopathie
obstructive (BPCO). L’HTP est définie par une pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm)
25 mmHg au cathétérisme cardiaque droit. Peu d’études se sont intéressées au pronostic posttransplantation
pulmonaire de patients BPCO avec une HTP.
Méthodologie
Notre travail consiste en une étude rétrospective des dossiers de patients avec diagnostic principal
de BPCO ayant bénéficié d’une transplantation pulmonaire au CHUV entre 2004 et 2015. Les valeurs
du cathétérisme cardiaque droit du bilan pré-greffe, en particulier la PAPm furent relevés, permettant
de classifier les patients en groupes avec et sans HTP. Ces groupes furent comparés entre eux en termes
de morbidité dans les suites directes opératoires et de survie à long terme.
Résultats
Les patients développant une dysfonction primaire du greffon (DPG) ne présentaient pas de pressions
pulmonaires plus élevées que ceux n’en développant pas (p=0.1545). Il en est de même des
patients ayant bénéficié d’une circulation extra-corporelle (CEC) en per-opératoire (p=0.2615).
Aucune relation n’est apparue entre la valeur de la PAPm et la durée d’intubation (p=0.34), par
contre une légère relation est apparue entre le durée de séjour aux soins intensifs (SI) et la valeur de
la PAPm (p=0.013).
Les patients présentant une PAPm 35 mmHg n’étaient pas intubés plus longtemps que les patients
avec une PAPm<35 mmHg (p=0.1842), et ne restaient pas plus longtemps aux SI (p=0.1814).
Il n’y avait également aucune différence significative entre les 2 groupes dans l’usage de CEC peropératoire
(p=0.4453), d’ECMO en post-opératoire (p=0.4453), ou dans la survenue d’une DPG
(p=0.6246).
Il n’y avait pas de différence dans la survie à long terme entre les patients présentant une HTP et
ceux n’en présentant pas (p=0.68), avec une survie à 5 ans de respectivement 76% et 70%.
Conclusion
Notre étude ne montre aucune corrélation chez les patients BPCO entre la valeur de la PAPm au
bilan pré-greffe et la morbidité post-transplantation, hormis le nombre de jours aux SI. Il en est de
même pour la survie à long terme. Une HTP légère à modérée chez un patient BPCO ne serait donc
pas délétère tant dans les suites directes de la transplantation pulmonaire que dans la survie à long
terme.
Keywords
BPCO, HTP, transplantation pulmonaire
Create date
06/09/2018 10:54
Last modification date
26/02/2021 7:08