Conférence donnée le jeudi 17 mars 2005 à la Clinique psychiatrique universitaire de Cery.
La question de l'évaluation de l'efficacité des psychothérapies suscite souvent un débat passionné. Elle est aussi influencée par des partis pris qui ne sont pas (seulement) scientifiques. Un certain réductionisme se manifeste aussi dans les méthodes employées pour apprécier l'efficacité du traitement étudié. Une autre inquiétude tient à l'application qui peut être faite de certains résultats dans le domaine de la politique de la santé. Ces préoccupations suffisent-elles à rendre impropre l'évaluation de l'efficacité des psychothérapies à l'aide de méthodes empiriques? De fait, les recherches menées dans ce domaine aboutissent à des conclusions intéressantes, comme le fait, par exemple, qu'elles sont clairement efficaces ou qu'elles sont aussi, voire plus efficaces que les médicaments dans certaines conditions. Cependant, les études conduites dans le domaine complexe de la psychothérapie mettent en évidence la difficulté de mener une recherche rigoureuse dans le champ de la médecine basée sur les preuves. Le processus psychothérapique mérite d'être étudié avec encore plus d'attention et de moyens.
Mention de responsabiblité : / Conférence du Professeur Jean-Nicolas Despland
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