Comprendre les sentiments humains envers les rapaces nocturnes pour améliorer leur conservation Cet étude examine les sentiments humains face aux chouettes et aux hiboux en Suisse. Nous avons utilisé des données suisses (1779 participants) d’une enquête internationale sur les représentations des Strigiformes. Nos résultats montrent que la majorité des participants expriment des sentiments positifs envers ces oiseaux, bien que des variations significatives soient observées en fonction de la langue nationale parlée, de l’âge, et de l’expérience personnelle avec la faune. Notamment, les individus plus âgés, ayant déjà observé des chouettes dans leur milieu naturel ou ayant un lien avec la nature sont moins enclins à exprimer des sentiments négatifs. L’article met en lumière l’importance des interactions humaines avec la biodiversité et suggère que les efforts de conservation doivent non seulement cibler les aspects biologiques, mais aussi comprendre et intégrer les représentations mentales et les attitudes culturelles. En identifiant les facteurs associés à des perceptions négatives, nous proposons que cette recherche contribue aux stratégies de communication et d’éducation pour une conservation plus efficace des espèces de chouettes et hiboux en Suisse.
Understanding human feelings towards nocturnal birds of prey to improve their conservation This study examines human feelings towards owls in Switzerland. We used Swiss data (1779 participants) we extracted from an international survey on perceptions of owls. Results showed that most participants expressed positive feelings towards these birds, although significant variations occurred depending on the national language spoken, age, and personal experience with wildlife. We found less negative feelings when individuals i) were older, ii) had already observed owls in their natural environment, or iii) reported a connection with nature. This study highlights the importance of human interactions with biodiversity and suggests that conservation efforts should not only target biological aspects, but also understand and integrate mental representations and cultural attitudes. By identifying factors associated with negative perceptions, the current study results could enrich communication and education strategies for a more effective conservation of owl species in Switzerland.